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Comité de Femmes Snapap

dimanche 7 février 2010

TRIBUNE DES LECTEURS

Publié le 19/12/2009 à 02:17 par snapapfemme



Victime d'un licenciement abusif
Mme Mehdi Meryem en grève de la faim
Par Chérif Hadjou

Suite à son licenciement, Mme Mehdi Meryem est en grève de faim illimitée depuis vendredi passé. Une grève qu'elle ne compte pas arrêter avant la satisfaction de ses doléances.
Mme Mehdi, qui travaille dans une multinationale au sud algérien, à Hassi Messaoud, a recouru à cette action suite à son licenciement " abusif " de la part de British Gas (BG). Lors d'une conférence de presse animée hier à la maison des syndicats, sise à la Glacière, commune d'El Harrach, Mme Mehdi a estimé que ce licenciement est une violation du code du travail et des règlements intérieurs de la société et notamment l'article 4 de son contrat de durée indéterminée.
" En mai 2007, je suis recrutée par la société avec un contrat permanant. En novembre 2009, avant le licenciement, il y a eu un entretien entre moi et la société. Cette dernière m'a proposé de changer de rotation au régime familial. Mais je n'ai pas accepté, car ce travail est totalement différent de celui pour lequel j'ai signé mon contrat de travail ", a-t-elle dit, ajoutant : " après que j'eus refusé d'exercer ce travail, ils m'ont proposé le départ volontaire avec un salaire de 3 mois et par la suite un salaire de 6 mois. Mais je n'ai pas accepté ces deux propositions car ce n'est pas ce que je cherche, et on a fini par me licencier abusivement.
Puis, après avoir été décidé de me mettre dehors, ils m'ont convoqué pour m'entretenir à deux reprises avec l'inspection de travail, le premier le 23 octobre le second le 7 novembre 2009 ". La concernée a fait savoir que dans le premier entretien, la société (BG) était absente. Dans le second, elle a été représentée par un avocat.
" Puis, il faut attendre 10 jours pour récupérer le PV de l'inspection de travail qui annonce mon licenciement ", a-t-elle signifié.
Par ailleurs, la situation de Meryem a été prise en charge par le comité des femmes travailleuses.
La représentante du comité, Maghraoui Yamina, a précisé que la première démarche entreprise était d'intervenir auprès du directeur général du BG. " Nous avons demandé la réintégration de Mme Mehdi à son poste de travail, comme coordinatrice d'administration et des opérations.
La représentante a ajouté que la société de Hassi Messaoud a violé la législation algérienne, le règlement intérieur de la société, article 4 du contrat de recrutement. Elle a dit que c'est pour cela que nous avons constaté que c'est un licenciement abusif et un harcèlement moral à l'encontre de la licenciée.
C. H.leBloggers

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