SNAPAP ALGER

Comité de Femmes Snapap

samedi 6 février 2010

Conférence de presse animée par li'intersyndicate


Publié le 20/01/2008 à 12:00 par snapapfemme

PRESSE DU SAMEDI 19 JANVIER 2008
http://www.latribune-online.com/
A l’appel de l’intersyndicale autonome
Grève dans la fonction publique les 10, 11 et 12 février prochain
Samedi 19 janvier 2008
Par Karima Mokrani
L’intersyndicale autonome de la fonction publique revient à la charge. Elle annonce une grève nationale de trois jours, les 10, 11 et 12 février prochain, ponctuée d’un sit-in devant le palais du gouvernement le dernier jour de la protestation. L’annonce a été faite hier au cours d’une conférence de presse tenue au siège du SNAPAP (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique) à Alger. «Nous ne faisons pas cette grève de gaieté de cœur. Elle nous a été imposée. On dirait que le gouvernement se plaît à nous voir faire la grève», affirme le porte-parole du CNAPEST (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique). Et le conférencier de dénoncer la marginalisation des syndicats autonomes des débats concernant l’avenir des travailleurs : «Ce qui se passe aujourd’hui sur le front social est dû à l’absence de dialogue avec les représentants véritables des travailleurs.» Les revendications de l’intersyndicale tournent principalement autour d’un réajustement conséquent des salaires de façon à pouvoir faire face à l’inflation, la révision des statuts particuliers, l’intégration des contractuels et des vacataires et l’amélioration du pouvoir d’achat pour les retraités. L’intersyndicale pense également aux chômeurs qui, d’habitude, ne font pas partie de ses préoccupations. «Nous demandons une indemnité pour les chômeurs», plaide le représentant du SNAPAP, M. Malaoui, qui fait part de son souhait que «le gouvernement mette en place un organisme d’évaluation du pouvoir d’achat. L’évaluation devra être régulière et exécutée par des personnes du gouvernement aussi bien que par des représentants des syndicats, ainsi que de la société civile». Le représentant du CNAPEST revient sur la question pour dire sa désolation de constater l’absence du gouvernement lorsqu’il s’agit de réguler le marché.
Par ailleurs, M. Lemdani accuse les pouvoirs publics de «reprendre d’une main ce qu’ils donnent de l’autre». «Notre problème n’est pas dans l’augmentation des salaires mais dans la préservation du pouvoir d’achat», rappelle-t-il. M. Salem Sadali du SATEF (Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation) insiste sur «la supercherie» du gouvernement dans l’élaboration de la nouvelle grille des salaires : «Ils affirment qu’ils ont augmenté le point indiciaire de 23 DA [de 22 DA à 45 DA]. C’est un leurre. Le nouveau point indiciaire n’est que de 30 DA. Ils ont inclus les primes dans le salaire de base. Cela donne 8 DA seulement d’augmentation. Même cette dernière est épongée par l’érosion du pouvoir d’achat.» Autre point soulevé par le représentant du SATEF, le nouveau calcul de l’IRG (impôt sur le revenu global) qui était de 8,5% du salaire brut : «Ça profitera un peu aux bas salaires mais désavantagera les fonctionnaires moyens.» M. Sadali parle particulièrement de ceux qui perçoivent près de 40 000 DA : «Il sera retenu de leur salaire une somme qui équivaut à 13,75%. Le salaire diminuera donc au lieu d’augmenter.» Interrogés sur leurs différends avec la Coordination des syndicats autonomes de la fonction publique (CSAFP) qui, pourtant, relève les mêmes failles et exprime les mêmes doléances, M. Lemdani se contente de répondre : «Nous n’avons pas les mêmes approches.» M. Sadali apporte une autre réponse : «Nous voulons être des syndicats réellement autonomes, pas des syndicats autonomes dans la cour du pouvoir», accusant des parties de créer des organisations parallèles pour, d’un côté, «casser les véritables syndicats autonomes» et, de l’autre, «aspirer le mécontentement social» après que l’UGTA eut signé le pacte économique et social. M. Mohammed Boukhetta, porte-parole du CLA (Conseil des lycées d’Algérie) prévient : «Nos bases syndicales sont prêtes à se sacrifier. Nous ne demandons pas plus que la satisfaction de nos revendications.»
Pour rappel, l’intersyndicale autonome de la fonction publique est composée des syndicats suivants : CNAPEST, CLA, SNAPAP, SATEF, SNTE (Syndicat national des travailleurs de l’éducation), SNPEPM (Syndicat national des professeurs d’enseignement paramédical) et enfin CECA (Coordination des enseignants contractuels algériens).

http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-01-19/49007.html
INTERSYNDICALE DE LA FONCTION PUBLIQUE
La grève fixée au 10 février
19 Janvier 2008 - Page : 4
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Cette effervescence sur le front social est la résultante de l’absence de dialogue avec les véritables syndicats représentatifs.
Les syndicalistes de la Fonction publique ne baissent pas les bras. Ils mettent même la pression au gouvernement. Après le dernier mouvement de protestation, largement suivi, auquel a appelé la Coordination des douze syndicats autonomes en plus du CLA, c’est au tour de l’Intersyndicale de la Fonction publique (Cnapest, CLA, Snpepm, Satef, Snapap, Snte et le Ceca), d’annoncer une grève de trois jours les 10, 11 et 12 février prochain.
L’annonce de cette grève a été faite, hier, par les représentants de ces sections syndicales, lors d’une conférence de presse animée au siège du Snapap à Alger. «Un sit-in devant le Palais de gouvernement aura lieu le dernier jour de cette grève», a souligné, d’emblée, M.Malaoui, porte-parole du Snapap. Dans le même contexte, M.Boukhetta, représentant du CLA, a déclaré que d’autres syndicats, à l’instar du Cnes -section autonome des grévistes- peuvent «intégrer nos rangs».
D’ailleurs, a-t-il estimé, la liste sera grandement élargie et la grève s’annonce d’ores et déjà une réussite. Si les revendications de ces syndicats ne sont pas satisfaites, «nous sommes prêts à d’autres sacrifices; car ce que nous avons accompli jusqu’à présent n’est qu’une "once" de ce que demande la base des travailleurs», poursuit notre interlocuteur.
Plus précis, M.Lemdani, porte-parole du Cnapest, a précisé que cette grève «nous a été imposée car toutes les portes sont fermées».
Dans le bras de fer qui oppose ces syndicats au gouvernement, l’amélioration du pouvoir d’achat se taille la part du lion des revendications. «On en a marre de cette histoire d’augmentation salariale. Nous réclamons un salaire qui équivaut au pouvoir d’achat», a précisé M.Malaoui. Et d’ajouter: «L’évaluation des salaires et du pouvoir d’achat doit se faire mensuellement. Pas tous les trois ou quatre ans.»
Dans son intervention, M.Ali Lemdani a encore mis l’accent sur le régime indemnitaire. «Ce qu’on nous donne de la main droite, on nous le reprend de la gauche», a-t-il précisé. Et de décrire la situation actuelle au front social comme étant la résultante de l’absence de dialogue avec les véritables syndicats représentatifs. S’agissant du pacte social et économique, M.Lemdani le qualifie de caduc: «Ce pacte est signé par le gouvernement au profit de lui-même», a enchaîné l’orateur.
En apportant d’autres précisions sur ces mêmes points débattus, M.Sadali, représentant du Satef, a précisé, que le moment est opportun, voire urgent, de «supprimer l’article 87 bis qui pénalise les salaires». Quant à la question du régime indemnitaire, notre vis-à-vis enfonce le clou estimant qu’elle sera encore une fois renvoyée aux calendes grecques. Inquiet, il a précisé qu’«on a perdu jusqu’à 30% de nos salaires». Interrogé sur le statut particulier de l’enseignant, M.Lemdani a été très clair dans sa réponse: «Ce qu’a proposé le ministre Benbouzid, nous le rejetons car cela ne répond à aucune de nos revendications.»
Un autre mois qui s’annonce chaud.
Fouad IRNATENE

http://www.lecourrier-dalgerie.com/papiers/actualite.html#10
L’INTERSYNDICALE DE LA FONCTION PUBLIQUE MAINTIENT LA PRESSION
« La grève les 11, 12 et 13 février »
Les personnels de la fonction publique ne semblent pas prêts à renoncer à une protesta appelée, probablement, à s’installer dans la durée. Après la réussite d’une journée de protestation, c’est désormais de trois jours de grève qu’il est question. Le mouvement de protestation ne semble pas s’arrêter en si bon chemin tant que les revendications des travailleurs du secteur public ne sont pas encore satisfaites, et que les pouvoirs publics n’ouvrent toujours pas les portes du dialogue. En effet, après les journées de protestation observées successivement par le Cnapest les 12 et 13 janvier et les 12 syndicats autonomes le 15 du même mois, un autre mot d’ordre de grève vient d’être lancé par 7 autres syndicats à savoir Cnapest, Cla, Snpepm, Satef, Snapap, Snte et Ceca. Ces derniers appellent à une grève pour les 11,12, et 13 février prochain, suivie d’un sit-in devant le Palais du gouvernement. Se dénommant «Intersyndicale de la Fonction publique », ils ont décidé de cette action au terme d’une réunion tenue jeudi dernier au siège du Snapap, pour ensuite l’annoncer hier, au cours d’une conférence de presse animée, à Belfort, par leurs représentants. Au-delà de l’augmentation des salaires, ils exigent unanimement un renforcement légitime du pouvoir d’achat des fonctionnaires : « Tant que l’Etat ne joue pas son rôle de régulateur devant la flambée des prix des produits de large consommation, l’augmentation des salaires à elle seule, n’apportera rien au niveau de vie des fonctionnaires ». C’est ce qu’a souligné Rachid Malaoui, porte-parole du Snapap dans une intervention remarquée. Dans le lot des revendications sériées par les représentants des personnels de la Fonction publique, figurent quatre points essentiels : la mise en place d’une commission nationale pour débattre des préoccupations des travailleurs, la révision des statuts particuliers, la titularisation des contractuels et autres vacataires, et enfin l’amélioration du pouvoir d’achat des retraités. Dans son intervention, Ali Lemdani, porte-parole du Cnapest, a déploré « la marginalisation de l’ensemble des syndicats représentatifs » par les pouvoirs publics, en dépit de leur légitimité. Il a également soulevé « l’absence de l’Etat et la faiblesse des mécanismes de contrôle et de régulation des prix devant la baisse considérable du pouvoir d’achat du fonctionnaire », d’où l’urgence, estime-t-il, « d’ouvrir le dialogue entre les syndicats et le gouvernement en vue de trouver les solutions possibles avant que la situation ne s’aggrave. « Les fonctionnaires appellent à l’ajustement de l’inflation… », dira encore le même intervenant avant de souligner, amer, « le fait accompli de l’Etat qui veut tout imposer sans les partenaires sociaux organisés en syndicats autonomes ». « Après avoir imposé la grille des salaires, l’Etat, selon toujours Lemdani, « s’obstine encore à imposer le régime indemnitaire ». D’où son appel en direction des responsables de la direction générale de la Fonction publique à ouvrir le débat sur cette question. Il plaide, enfin, pour une révision à la hausse du point indiciaire défini dans la nouvelle grille des salaires.
HAUT
Farid Abdeladim

http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=59630&idc=4&date_insert=20080119
L’Intersyndicale de la Fonction publique
Une grève nationale les 10, 11 et 12 février
L’intersyndicale de la Fonction publique a décidé d’observer trois jours de grève les 10, 11, 12 février prochain en signe de protestation contre la nouvelle grille des salaires, entrée en vigueur depuis janvier 2008, et contre le statut général de la Fonction publique, élaboré sans consultation des partenaires sociaux et ne répondant nullement aux attentes des fonctionnaires.
Lors d’une conférence de presse animée hier au siège du SNAPAP, à Belfort, les représentants des sept syndicats autonomes, composant l’intersyndicale, ont précisé que cette démarche a été décidée lors de la réunion tenue par ladite intersyndicale, jeudi dernier. Il s’agit du Cnapest, CLA, SNPEPM, Satef, Snapap, SNTE et le CECA. Les participants à cette réunion, ont prévu, également, un rassemblement devant le Palais du gouvernement, et ce, dans l’après-midi du dernier jour de la contestation, soit le 12 février. Présent à la conférence, M. Lamdani, porte-parole du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), estime qu’à travers cette action, les travailleurs de la Fonction publique exprimeront leur ras-le-bol devant «la temporisation des pouvoirs publics à mettre en œuvre de réelles solutions capables de stopper la précarisation galopante de leur situation sociale». Il considère, par ailleurs, que
«la déception engendrée par la nouvelle grille des salaires a fait voler en éclats leur espoir au moment où ils s’attendaient à des augmentations conséquentes».
Le porte-parole du Cnapest a ajouté que le recours à la grève est devenu inévitable surtout après la consultation de son syndicat du nouveau projet du statut particulier. «Nous avons été déçus par ce nouveau projet de statut particulier», lance le syndicaliste tout en dénonçant l’«opacité» qui entoure ce projet, notamment en ce qui concerne le régime indemnitaire et le calcul des primes de rendement et de qualification. Et d’ajouter : «Nous craignons sérieusement que certains acquis seront remis en question par les pouvoirs publics et particulièrement la prime de qualification». L’intersyndicale regrette, en effet, que le projet du statut particulier ne précise pas certains points qui constituent des revendications défendues par les enseignants comme la classification et les critères de calculs des primes de qualification et de rendement. Evoquant la question des augmentations mises en vigueur à partir le 1er janvier 2008, M. Lamdani considère que celles-ci sont «caduques» et qu’elles ont, déjà, été absorbées par les dernières hausses des produits de large consommation.
Plus explicite, il dira que «le pouvoir d’achat des travailleurs est en chute libre». L’intersyndicale demande une nouvelle révision des salaires pour répondre à cette inflation et la reconnaissance des libertés syndicales. Il y a lieu de rappeler que l’intersyndicale de la Fonction publique n’a pas adhéré au mouvement de la coordination de la Fonction publique, qui a organisé un débrayage national le 15 janvier dernier, bien que les deux mouvements syndicaux sont motivés par l’érosion du pouvoir d’achat et la marginalisation des syndicats autonomes. Interrogé sur cette question, M. Lamdani a précisé que «l’organisation de deux grèves différentes ne pose aucun problème», bien qu’il se déclare conscient qu’«il faut aller en rangs unis pour appuyer les revendications de tous les fonctionnaires».
Pour conclure, la grève annoncée pour les 10, 11 et 12 février à laquelle a appelé l’intersyndicale de la Fonction publique composée de sept syndicats autonomes (Cnapest, CLA, SNPEPM, Satef, Snapap, SNTE, CECA) bien qu’organisée différemment, par rapport à celle initiée par l’alliance des 12 syndicats autonomes, vient, en fait, prolonger la protestation par la généralisation du mécontentement. L’objectif des deux manifestations est de maintenir permanent le mouvement de protestation et de soumettre les pouvoirs publics à une permanente pression jusqu’à ce qu’ils prennent en charge les revendications des fonctionnaires, afin d’éviter la montée en puissance de la protestation et la canalisation de celle-ci par un mouvement politique motivé par des revendications politiques.

19-01-2008
S. Azzegag
http://www.lejourdalgerie.com/Editions/190108/Rubriques/evenement.htm#3

Action de l’intersyndicale pour les 10, 11 et 12 février
Grève de trois jours dans la Fonction publique
Réunis dans le cadre de l’Intersyndicale autonome de la fonction publique (IAFP), sept syndicats activant dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la santé et de l’administration publique ont décidé d’appeler les fonctionnaires à observer un arrêt de travail de 3 jours pour protester contre la politique des salaires et l’érosion du pouvoir d’achat. La grève est prévue pour les 10, 11 et 12 février, au troisième jour du débrayage un rassemblement sera organisé devant le palais du gouvernement. C’est ce qu’ont indiqué hier les responsables de l’IAFP lors d’un point de presse organisé au siège national du Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique). L’IAFP revendique «un salaire égal au pouvoir d’achat et non pas une augmentation, l’ouverture de sérieuses négociations sur les statuts particuliers, l’intégration des contractuels et des vacataires et le renforcement du pouvoir d’achat des retraités». «On dirait que le gouvernement se réjouit du fait que nous faisons grève» a martelé Ali Lemdani, représentant du Cnapest. Il s’interroge sur le mutisme des pouvoirs publics et déclare que ce «n’est pas de gaieté de cœur que nous allons débrayer encore pendant 3 jours, le pacte social et économique est devenu caduc, nous déplorons l’impuissance du gouvernement à réguler le marché» a-t-il poursuivi. Décortiquant le statut particulier, Lemdani déclare que la tutelle veut duper les enseignants. Il cite cet exemple : 3 postes ont été créés, professeur d’excellence, professeur principal et professeur secondaire. Le premier est classé à la catégorie 15, le second à la catégorie 14 et le troisième à la catégorie 13. Or a-t-il fait constater «il est exigé du professeur d’excellence d’être titulaire du magistère, c’est-à-dire d’un diplôme classé hors échelle au niveau de l’enseignement supérieur ; comment voulez-vous qu’un professeur de rang magistral veuille opter pour le lycée où il sera moins bien rémunéré qu’à l’université ? Cela revient en fait à ne pas créer de poste du tout» soutient-il. Sur sa lancée, le représentant du Cnapest a affirmé que «le statut particulier contient des dispositions pénales qui répriment la dynamique syndicale, nombre de passages font référence à des exclusions parce que la tutelle a souvenance des grèves de 2003 et 2004». Mohamed Boukheda du Cla a dénoncé «la procédure de législation dictatoriale» en parlant de la manière dont la grille des salaires et les statuts particuliers ont été établis. Il a qualifié de «fictions» les nouvelles augmentations et de «fictionnelles» les luttes dans lesquelles certains cercles voudraient entraîner les syndicats autonomes. Hadji Smaïl du SNPEPM (Syndicat national des professeurs d’enseignement paramédical) regrette «l’autisme du pouvoir qui se mure dans une attitude pathologique» et affirme que «seule l’épreuve de force pourrait faire entendre raison à ceux qui nous gouvernent». Le fonctionnaire est devenu un mendiant, a-t-il martelé avant de promettre que «le combat se poursuivra même au prix d’un sacrifice non pas du poste mais de soi». Mohamed Salem Sadali, SG du SATEF (Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation) croit savoir que «le destin des travailleurs est en train de se jouer ces mois-ci». Il explique qu’à travers l’arsenal juridique en préparation et notamment l’article 19 du statut particulier, «le pouvoir s’autorise à recourir à la compression des effectifs». Il a émis des doutes quant à la sincérité des pouvoirs publics à appliquer le nouveau régime indemnitaire. Le statut particulier énonce, ajoute-t-il, qu’en attendant l’élaboration du nouveau régime, le travailleur percevra un salaire sur la base de l’ancien régime indemnitaire, ce qui est de nature à faire perdurer cet état de fait. Sadali craint que les nouvelles indemnités soient remises aux calendes grecques.
Rachid Malaoui, SG du Snapap a indiqué que son organisation va faire campagne pour «la mise sur pied d’une structure publique indépendante qui aura pour mission d’évaluer le pouvoir d’achat ; cet organisme, nous le souhaitons composé de représentants de l’Etat, des syndicats et de la société civile. Le Snapap mènera également campagne pour l’institution d’une indemnité pour les chômeurs.» Pour rappel, l’intersyndicale est composée comme suit : le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap aile Malaoui), le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE aile Bennoui), le Syndicat national des professeurs d’enseignement paramédical (SNPEPM), la Coordination des enseignants contractuels d’Alger (CECA).
Par Larbi GraïneleBloggers

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