SNAPAP ALGER

Comité de Femmes Snapap

lundi 22 août 2011

Le changement est inéluctable ! Pourquoi ? Comment ?

Par le Dr Ahmed Benbitour
La Nation est en danger et le pays est à la dérive, sous l’effet de l’accumulation d’un certain nombre de maux qui s’autoalimentent mutuellement, rendant inévitables l’explosion sociale et l’installation de la violence comme seul moyen de règlement des conflits entre individus, entre groupes d’individus et entre groupes d’individus et le pouvoir. Après étude des expériences de l’Algérie, des pays d’Amérique latine, de l’Europe du Sud (Espagne, Portugal, Grèce), de l’Europe de l’Est et de l’Asie, nous pouvons retenir trois hypothèses de travail, fiables :
(I) Le régime algérien travaille à sa propre destruction ; mais avec la rente, le chemin de la dérive est lent. Du fait de la lenteur de ce processus, lorsque le système se détruit, il détruit avec lui toute la société par un mélange détonnant de pauvreté, de chômage chez les jeunes, de corruption et de perte de la morale collective. La perte de la morale collective, c’est une Algérie qui perd ses valeurs humanistes les plus précieuses, connaît un incivisme généralisé, intériorise la violence, la prédation et la corruption comme un mode de fonctionnement normal. La généralisation de la corruption à tous les secteurs d’activité, c’est un cheminement prévisible qui mène au gaspillage des ressources nationales, plus particulièrement, la fuite du capital humain vers l’étranger et l’exploitation irrationnelle des hydrocarbures. Ce cheminement a commencé avec la petite corruption au niveau des bureaucrates et des petits fonctionnaires. Ensuite, c’est la grande corruption qui se manifeste par des scandales financiers lors des passations de contrats de réalisation de projets d’infrastructures, de l’achat des équipements collectifs et de prêts bancaires. C’est alors l’entrée en jeu de hauts responsables et des «nouveaux riches». Ils voudront monnayer leur richesse mal acquise par le maintien du pouvoir entre leurs mains. L’accès au pouvoir, dans un tel système, est le moyen le plus efficace pour l’enrichissement aujourd’hui et demain. C’est alors l’accaparement de l’Etat. La pauvreté, c’est le manque d’opportunité pour utiliser sa force de travail et son savoir-faire pour s’assurer d’un revenu décent. C’est aussi le manque de capacité d’accès à l’école et à la santé. De même le manque de sécurité face à la violence, aux chocs économiques, aux désastres et aux calamités naturelles. C’est enfin, le manque de voix, le manque de pouvoir pour influencer les débats et les décisions ainsi que le contrôle et l’allocation des ressources.
(II) Le changement pacifique recherché ne peut venir de l’intérieur du système, ni des institutions officielles entièrement soumises au contrôle du pouvoir en place (Parlement, partis politiques de l’Alliance ou de l’opposition), ni de la société civile telle qu’elle a été organisée par le pouvoir (associations satellites transformées en relais durant les périodes électorales). Il ne viendra pas davantage via l’agenda gouvernemental actuel (élections, référendum, assemblée ad hoc…). Le changement ne vient de l’intérieur que dans des situations tout à fait exceptionnelles, où sont réunis trois facteurs : (i) une pression forte et croissante de la société et qui dure (ii) une alliance stratégique des forces du changement (iii) un événement déclencheur.
(III) La décennie 2010-2020 enregistrera la dérive de l’Etat algérien de sa situation actuelle de défaillance vers une nouvelle situation de déliquescence. Un Etat déliquescent est un Etat chaotique, ingouvernable. Face à une telle conviction, le choix est clair :
- ne rien faire et subir le changement avec tous les risques de dérapage, ou bien
- préparer ce changement dans le calme et la sérénité pour placer le pays dans la voie du progrès et de la prospérité. Nous avons choisi la solution de la mobilisation pacifique pour le changement.
Pour réussir le changement, il faut réunir trois facteurs :
- Une pression des citoyens forte, croissante et durable sur le pouvoir en place pour réclamer le changement du système de gouvernance et pas seulement le changement des dirigeants,
- Une alliance stratégique entre les forces du changement pour construire une capacité viable de propositions, de négociations et de mise en œuvre du changement,
- Un événement déclencheur.
Les expériences tunisienne et égyptienne de ce début de l’année 2011 permettent de tirer un certain nombre de conclusions qui pourront dessiner les hypothèses fiables pour réunir ces facteurs. Il s’agit de quatre leçons qui définissent quatre hypothèses de travail.
1. Des citoyens réunis avec persévérance en un endroit stratégique de la ville, sans leaders, sans programme politique préétabli et face à des forces de répression importantes, sont capables de faire partir les symboles du régime et en premier lieu le chef de l’Etat. D’où la première hypothèse : quelle que soit l’ampleur des moyens mobilisés pour imposer l’autocratie, les citoyens sont capables d’amorcer le changement et faire partir les symboles du régime.
2. Les dirigeants actuels ne peuvent plus bénéficier du paradis de l’exil. Il y avait l’hypothèse que les dirigeants peuvent quitter le pays en cas de tensions intenables et aller profiter des avoirs qu’ils ont frauduleusement placés à l’étranger. Ceci n’est plus possible, ni pour eux, ni pour leur famille, ni pour leurs collaborateurs proches. De même qu’ils ne peuvent plus bénéficier des soutiens bienveillants des puissances internationales, qui ont fini par comprendre que leurs intérêts se situaient du côté du peuple et non du côté des autocrates. La peur s’est déplacée de chez les citoyens vers les autocrates. D’où la deuxième hypothèse : Les autocrates se trouvent aujourd’hui face à une pression multiple, de la société, de leurs familles, de leurs collaborateurs proches et des puissances internationales.
3. Les expériences tunisienne et égyptienne ont démontré que quelle que soit l’ampleur des gratifications des autocrates en direction des forces armées et des forces de l’ordre, celles-ci s’alignent en dernière instance sur leur peuple et non du côté des autocrates. D’où la troisième hypothèse : les forces armées et les forces de l’ordre se rallieront aux forces du changement immanquablement.
4. Les instruments des nouvelles technologies de l’informatique et des communications NTIC (Facebook, internet …) ont joué un rôle de premier plan dans la mobilisation des citoyens pour le changement et sont accessibles à notre jeunesse en tout temps et en tous lieux. D’où la quatrième hypothèse : les instruments virtuels NTIC sont accessibles à une grande majorité de notre jeunesse et sont un moyen très efficace de mobilisation pacifique pour le changement. Avec ces quatre hypothèses solides parce que construites à partir d’expériences vécues, à savoir la capacité des citoyens à changer le régime, les pressions multiformes exercées sur les tenants du pouvoir, la neutralité positive sinon encourageante des forces armées et des forces de l’ordre et l’accès facile aux instruments nouveaux de mobilisation, nous savons la voie à suivre pour réunir le premier facteur du changement : la pression de la société. Mais il faut bien noter que ces quatre hypothèses nous offrent les moyens d’amorcer le changement, mais pas ceux de le réaliser. Autrement dit, nous savons ce qu’il faut faire pour le départ des symboles du régime, notamment le chef de l’Etat, mais nous n’avons pas encore le mode de gestion du changement. Nous avons la condition nécessaire pour amorcer le changement, mais elle n’est pas suffisante pour le concrétiser. En réalité, une telle fin de règne est très coûteuse pour les autocrates et aléatoire pour le changement. Elle est très coûteuse pour les autocrates : Kadhafi a perdu ses fils dans la bataille, Abdallah Ali Nacer a subi des dommages corporels importants, Moubarak a été humilié par une apparition dans une cage, en face des juges. Tous les autocrates ont vu leurs avoirs, ceux des membres de leurs familles et ceux de leurs proches collaborateurs, saisis à l’étranger. Donc pour leurs propres intérêts et leur propre sauvegarde, ils n’ont aucun avantage à laisser faire et voir la situation sécuritaire leur échapper. Elle est aléatoire pour la réalisation du changement. Dès le début, les autorités en place, après le départ du chef de l’Etat, se trouvent devant un enjeu contradictoire :
- Aller rapidement vers des élections pour installer un gouvernement légitime capable de mettre en œuvre une stratégie du changement ; mais,
- Elles ont besoin de temps pour réaliser un accord avec des forces disparates sur les principes de base qui doivent définir le nouveau système politique. D’où le report des dates prévues pour les élections. C’était le cas aussi bien en Tunisie qu’en Égypte. Plus le temps passe, plus le nouveau gouvernement perd de sa légitimité, plus le danger de s’installer à nouveau dans l’autocratie commence à se répandre à travers la société. C’est alors, le retour à la rue avec des situations de plus en plus chaotiques ! En réalité, le désir des autorités des pays non encore engagés dans le changement de voir l’échec de la mise en place du changement en Tunisie et en Égypte. Mais il faut bien noter que ces difficultés ne sont pas inhérentes au processus du changement imposé par la société. C’est la faute des autocrates qui n’ont pas su aménager une voie de sortie, sécurisée pour eux-mêmes et favorable à la réussite du changement dans l’intérêt du pays. D’où l’importance de la construction du deuxième facteur, à savoir la création des conditions d’alliance entre les forces du changement pour définir une capacité de propositions, de négociations et de mise en œuvre.
La construction d’alliance s’impose comme une solution viable, parce que :

- Après vingt années de divisions idéologiques qui nous ont dressés politiquement, physiquement, moralement et intellectuellement les uns contre les autres, les blessures sont encore profondes et douloureuses au sein de notre société,
- L’incapacité de courants politiques continuellement divisés à proposer une alternative crédible risque de provoquer la lassitude et la démotivation d’une population fatiguée et désabusée.
- Les tentatives répétées de fractionnement, divisions et manipulations de la part de certaines franges du pouvoir, rendent impossible un travail d’union des forces du changement dans le court terme. Il faut, par conséquent, bien noter que, l’appel à l’alliance ne signifie ni fusion, ni union, mais la mise en commun des moyens de mobilisation pacifique pour le changement. C’est un appel à une coopération «gagnant-gagnant». Les associations et partis participant aux coordinations et alliances conservent leur autonomie. A l’issue de la période de transition, chaque partie sera libre de se lancer seul ou dans des alliances dans les futures compétitions électorales. Quant au troisième facteur, à savoir l’événement déclencheur, il est difficile d’en prévoir l’avènement avec précision. Les conditions de son apparition sont variées. En Indonésie, l’événement déclencheur est intervenu à la suite d’une grève massive des étudiants, à la suite de l’augmentation des prix des produits dérivés des hydrocarbures à la pompe et donc du coût du transport ! Les grèves ont commencé dans les universités à l’intérieur du pays ; puis les étudiants en grève ont convergé vers la capitale. Leur rassemblement par milliers à Jakarta pendant plusieurs jours a fait intervenir le commandement militaire qui a demandé au général Suharto de quitter ses fonctions, après 32 ans d’exercice de pouvoir autocrate. En Espagne, c’était la mort du dictateur Franco. En Tunisie, c’était l’immolation par le feu du jeune Bouazizi. En Égypte, c’était l’exemple tunisien qui a servi de déclencheur à la forte mobilisation. En Algérie, cela aurait pu être les émeutes du 5 Janvier 2011 ; mais les deux autres facteurs, surtout celui de l’alliance stratégique entre les forces du changement, n’étaient pas réunis. Face à ces facteurs du changement, le pouvoir s’appuie sur trois ingrédients :
- La démocratie de façade et la politique du faire semblant pour plaire aux puissances étrangères et tromper l’opinion internationale,
- Le pari sur la division des forces du changement et la faible mobilisation politique de la population,
- L’utilisation de la rente et de la prédation pour acheter la population par des concessions et des mesures démagogiques, en puisant dans les réserves d’hydrocarbures non renouvelables au détriment des générations futures. Mais il faut bien noter que l’autisme du pouvoir d’un côté et le mécontentement grandissant de la société de l’autre, nourrissent la double violence de la rue et des autorités, qui font que la situation peut devenir insoutenable à tout moment. D’où l’urgence et la nécessité de construire les alliances stratégiques entre les différentes forces du changement, afin de prévenir la dérive et le chaos. C’est l’objectif primordial de notre travail à la mobilisation pacifique pour le changement. Pour les autorités en place, le choix est clair :
- Laisser faire et vendre des réformes cosmétiques et alors, ils subiront ce qu’ont subi les dirigeants de Tunisie, d’Égypte, de Libye, de Syrie et du Yémen, en mettant le pays dans le chaos.
- Etre partie prenante de la préparation du changement en négociant avec les forces du changement une feuille de route et un agenda pour la mise en œuvre du changement du système de gouvernance. C’est la concrétisation d’une période de transition.
A. B.

Lettre-programme à tous ceux qui ont à cœur de sauver l’Algérie

La Nation est en danger. Le pays est à la dérive, sous l’effet de l’accumulation d’un certain nombre de maux qui s’autoalimentent mutuellement, rendant inévitables l’explosion sociale et l’installation de la violence comme seul moyen de règlement des conflits entre individus, entre groupes d’individus et entre groupes d’individus et le pouvoir. Attention ce que j’exprime n’est pas mon espoir, mais des prévisions avec beaucoup de fiabilité. Que confirment, d’ailleurs, les événements intervenus dans la région durant cette année 2011. Sans être exhaustif, les principaux maux dont souffre l’Algérie sont :

1- La perte de la morale collective.
Le changement signifie le lancement d’un programme ambitieux d’éducation citoyenne
pour passer à une société qui repose sur des lois et des règles saines, où les individus se font confiance lorsqu’ils interagissent, où la bonne éducation et le travail sont des atouts de la réussite sociale et individuelle, où la justice prévaut et où la malhonnêteté, le vice et la brutalité sont proscrits comme mode de progression dans la sphère publique et dénoncées et combattues dans la sphère privée.
2-La généralisation de la corruption à tous les secteurs d’activité.
Le changement signifie l’installation d’un nouveau système de transparence
dans la gestion des affaires publiques. Le système sera mis en place graduellement avec le souci maximum de pédagogie pour permettre à tous de s’y adapter progressivement et à s’y conformer au-delà d’une période de grâce suffisante. Ce n’est qu’après la période de grâce, clairement affichée, que des institutions performantes et non des individus, quel que soit leur niveau dans la hiérarchie de la nouvelle gouvernance, mettront un terme aux défaillances de ceux qui refusent de se conformer aux nouvelles règles de transparence dans la gestion des affaires. La garantie du traitement équitable sera assurée pour tous, dans le seul respect de la loi.
3- La pauvreté.
Le changement signifie la mise en place d’une véritable politique sociale moderne
à même de mobiliser tous les citoyens autour d’une approche axée sur la lutte contre la pauvreté, la préservation de l’environnement et la justice sociale. Cette politique sociale n’est pas la charité. Elle consiste en une stratégie globale contre la marginalisation en encourageant la participation des pauvres à l’essor économique. Elle passe par un investissement massif dans la santé, l’éducation, les autres services sociaux, afin de libérer le gisement de créativité et de participation économique de nos concitoyens complètement marginalisés aujourd’hui.
4-La pénurie prévisible des ressources naturelles non renouvelables que sont les hydrocarbures.
Le changement c’est une économie compétitive
qui assure la protection des individus et un développement individuel et collectif harmonieux. Le programme de mise en œuvre de cette économie s’appuiera sur une politique rigoureuse et efficace de transformation du capital naturel non renouvelable (les hydrocarbures) en un capital humain générateur de flux de revenus stables et durables. Cette politique comprend notamment la réallocation d’une partie significative des investissements excessifs actuels dans les infrastructures vers des investissements ciblés dans le secteur productif de biens et de services, mais surtout des investissements de plusieurs milliards de dollars dans les ressources humaines (éducation, savoir, compétences…), afin de promouvoir une génération d’entrepreneurs possédant la capacité de leadership, la moralité, l’intelligence et le jugement, et de former des cadres gestionnaires à tous les niveaux dans les entreprises et l’administration. La relève des cadres dirigeants partant à la retraite doit être assurée en urgence par le biais d’ambitieux programmes de formation et de promotion de la relève, pour compenser la trêve remarquée pendant deux décennies dans la formation des cadres. Cette politique a été suivie avec succès dans les pays émergents qui ont connu cette phase de développement, la Chine notamment. C’est aussi, la constitutionnalisation de l’utilisation des réserves d’hydrocarbures. Je le répète aujourd’hui. Il faut bien considérer que chaque baril ponctionné sur les réserves non renouvelables est, au départ, une perte pour la Nation. Une fois qu’il sort du sous-sol, il ne fait plus partie du patrimoine des générations futures.
5- La dérive d’un Etat défaillant vers un Etat déliquescent.
Le changement, c’est la mise en place d’un système de gouvernance
dans lequel les citoyens puissent s’exprimer et sanctionner, c'est-à-dire où les citoyens ont les moyens d’exiger des comptes de la part de leurs gouvernants et d’en recevoir effectivement. L’année 2011 verra, je l’espère, tous les citoyens algériens prendre conscience que notre salut en tant qu’Etat et nation ne peut venir que d’un système démocratique et d’une forte participation citoyenne aux prises de décision, à tous les niveaux.
6- L’isolement diplomatique dans un monde de plus en plus globalisé, d’une Algérie dépassée et marginalisée, en queue des classements internationaux dans tous les domaines. Le changement, c’est une nation sûre de ses atouts et capable de défendre ses intérêts bien exprimés, bien compris et bien intériorisés dans la course mondiale actuelle. Aujourd’hui, la puissance d’une nation se mesure par sa capacité d’innovation et la qualité de son système éducatif et de son système de formation de managers. A ce titre, l’on peut considérer que les expériences menées ces vingt dernières années par des nations comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, véritables pays continents, dessinent des perspectives de développement dans d’autres parties du monde, à travers des groupements sous-régionaux tels que le Maghreb. Celui-ci, en raison de son appartenance à une culture et à une civilisation communes à l’ensemble des populations qui le composent, peut s’ouvrir globalement sur le monde en cultivant une relation homogène avec les autres pays, au sein d’une organisation adéquate que nous nous appliquons à mettre sur pied. Par ailleurs, notre orientation maghrébine- sahélienne nous offre des opportunités et nous impose des obligations.
7- Le risque de dislocation de la Nation et le partage du territoire. Des forces significatives appellent de plus en plus ouvertement à l’autonomie de certaines régions, voire le partage du territoire. Il faut s’en inquiéter sérieusement. La situation de non gouvernance actuelle conforte la forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale et la violence terroriste. C’est alors la trappe de misère permanente et la porte ouverte à la dislocation de l’unité nationale et le danger sur l’unité du territoire. Dans le cas de l’Algérie, et dans l’état actuel des choses, cela interviendra avec la baisse sensible des capacités d’exportations d’hydrocarbures que je situe entre 2018 et 2020. Mais avec le mélange détonnant de pauvreté, de chômage chez les jeunes, de corruption généralisée et de perte de la morale collective, elle peut intervenir à n’importe quel moment. Le changement, c’est la mise en place d’une période de transition pour la sauvegarde de la Nation et la préservation des intérêts des générations futures. Ce sont là, les sept programmes d’urgence sur lesquels doit se construire le changement. De même que les trois dossiers fondamentaux : la refondation de l’école, la refondation de l’Etat, la refondation de l’économie. Si le changement de tout le système de gouvernance est sollicité par la grande majorité des forces vives, comment le réaliser ? Avec l’expérience tunisienne et égyptienne, nous avons le mode opératoire du départ des symboles du pouvoir, notamment le chef d’Etat. Il s’agit de quatre leçons qui définissent quatre hypothèses de travail solides parce que construites à partir d’expériences vécues, à savoir la capacité des citoyens à changer le régime, les pressions multiformes exercées sur les tenants du pouvoir, la neutralité positive sinon encourageante des forces armées et des forces de l’ordre et l’accès facile aux instruments nouveaux de mobilisation, nous savons la voie à suivre pour assurer le départ des symboles du pouvoir. Nous avons le mode opératoire pour faire partir les premiers responsables du régime actuel. C’est certes, une condition nécessaire, mais elle est loin d’être suffisante pour réaliser le changement. Alors, une fois le départ des chefs réussi, comment faire pour réaliser le changement ? En réalité, le changement se fera en deux étapes : celle du départ des symboles du pouvoir en place qui se réalise dans la mobilisation des masses et particulièrement la jeunesse, celle de la réalisation du changement qui nécessite la mobilisation des compétences nationales en symbiose avec les forces de la première phase. Dans cette deuxième étape, la réussite du changement passe par la mise en place d’une période de transition et de sauvegarde selon le programme suivant.
1- Organiser une Conférence Nationale pour le Changement composée des éléments du pouvoir capables de saisir l’opportunité de leur propre sauvegarde et celle du pays d’un côté et des personnalités ayant une présence de caution au sein de la société et disposant d’une respectabilité de l’autre pour le choix d’un Haut Conseil de l’Endiguement de la Crise (HCEC), composé de 5 à 6 personnes, avec pour mission en trois mois :
- Elaborer une feuille de route pour l’endiguement de la crise et la préparation du changement du système de gouvernance.
- Lancer un grand programme de communication pour expliquer la mission du HCEC avec l’ouverture d’un débat à toutes les composantes de la société. Ce programme de communication n’aura de crédibilité que s’il est précédé de la levée effective et non cosmétique de l’état d’urgence, l’autorisation de création de partis politiques nouveaux pour l’implication de la jeunesse dans le travail politique et l’ouverture du champ médiatique avec la possibilité de création de nouvelles chaînes de télévision et de radios en dehors du contrôle du pouvoir.
- Sélectionner et préparer à la nomination les membres d’un Gouvernement pour l’Endiguement de la Crise (GEC) qui aura pour mission, la mise en œuvre des feuilles de route établies par le HCEC et la préparation du changement sur une période de 12 mois. A la fin de la période de trois mois, interviendra la nomination du gouvernement GEC avec des missions rigoureusement consignées dans des feuilles de route pour chaque secteur et bien entendu, les sept programmes ainsi que les trois grands dossiers déjà présentés plus haut. Il aura à préparer pour la fin de la période de sa mission, un référendum sur la Constitution, des élections présidentielles anticipées et des élections législatives. Les membres du HCEC auront pour mission durant ces douze mois, la mise en place d’un système de contrôle de la réalisation des missions confiées au gouvernement GEC. De même la continuation des débats et des consultations avec toutes les catégories de la population pour la rédaction d’un projet de révision de la Constitution qui sera soumis à référendum à la fin de la période des douze mois.
Aux tenants du pouvoir, il faut dire :
- Le train du changement est en marche ; le freiner ou le retarder ne fera qu’aggraver la situation et en premier lieu votre propre salut.
- Le choix est évident : anticiper la catastrophe ou la subir.
- La rente est un moyen de se maintenir au pouvoir qui deviendra bientôt l’accélérateur de sa destruction.
- Vous devez reconsidérer tout le problème du changement à la lumière des derniers événements dans la région et ainsi préparer une sortie honorable.
- Depuis le début 2011, bien des choses ont changé et le monde est de plus en plus en éveil ; la peur est passée du côté des citoyens vers celui des autocrates.
- Les réformes qui n’ont pas été réalisées en douze ans d’exercice du pouvoir le seront-elles en quelques mois ?
- Mais quel est l’homme d’Etat au pouvoir qui est capable de faire entendre raison aux autocrates et leur faire comprendre et accepter la nécessité du changement ?
Aux forces du changement, il faut dire :
- Bien que convaincus de l’inéluctabilité du changement, les tenants du pouvoir ne veulent pas, n’osent pas ou n’ont pas la force morale pour affronter les intérêts puissants qui s’accommodent du statu quo, derrière les rideaux.
- Entre un pouvoir autiste et fermé à toutes les revendications et des forces vives de la Nation décidées à défendre leurs droits à la liberté, le choc est inévitable.
- Le pouvoir s’imagine que par la dilapidation des ressources financières, la corruption et une répression mieux organisée, il peut s’assurer des allégeances et acheter la paix sociale.
- Il est fort probable que si les autocrates ne se ressaisissent pas à temps pour prendre les devants et rechercher avec les forces du changement, des compromis honnêtes et sérieux que nécessitent les circonstances et que commandent les intérêts partagés, la jeunesse maltraitée, humiliée, menacée de perdre son âme, embrase tout le pays, à l’image des incidents du début de cette année 2011.
- Les autocrates semblent vouloir vendre l’idée que l’Algérie est différente des autres pays de la région et que ces revendications répétées ne sont que des remous passagers. Alors en gagnant du temps, ils pourront conserver toutes leurs positions. C’est le sens qu’il faut donner au dernier discours du président de la République.
- Hier la lutte pour l’indépendance s’est appuyée sur le nationalisme au niveau local et sur la décolonisation au niveau international. Aujourd’hui, la lutte pour la libération de l’individu s’appuie sur la citoyenneté au niveau local et sur les droits universels à la liberté et à l’émancipation au niveau international. Les temps, les espaces, les environnements sont différents mais les processus sont les mêmes. Hier, c’était la lutte armée pour chasser l’occupant sourd à toute idée de négociation ; aujourd’hui, c’est le combat citoyen pour changer le système autocrate, répressif, sourd à toute idée de dialogue, par une mobilisation pacifique qui s’exprime dans les marches, les rassemblements, les manifestations et les grèves.
J’appelle tous ceux qui ont à cœur de sauver l’Algérie, quels que soient la position et le lieu où ils se trouvent, quelle que soit l’institution à laquelle ils appartiennent, à se mobiliser, réunir leurs forces pour la réalisation des objectifs tracés dans cette lettre programme dans les plus brefs délais. Nous sommes déterminés à aller dans cette direction, d’autant plus courageusement que le peuple ne croit plus en la sincérité des systèmes de pouvoirs actuels et réaffirme sa conviction que l’heure des réformes de façade est largement dépassée. Plus que jamais, le peuple exige le changement et veut éradiquer les stigmates des malheurs qu’il a endurés. De fait, tout est déjà en place pour assurer la fin de partie pour les gouvernants reniés par leurs peuples. La suite des événements pourra alors s’envisager dans un esprit nouveau, d’ouverture, de justice et de sagesse. Une transition sera instaurée, comme diverses personnalités n’ont pas manqué d’y faire référence. L’heure est certainement grave. Cependant le peuple algérien, comme il l’a déjà démontré, saura y faire face. Il saura surmonter toutes les épreuves et vivre sa modernité dans la sérénité et la liberté ! «Et qui atteints par l’injustice, ripostent.» Coran 39-42.
A. B.

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Travailleurs communaux : Reprise de la grève en septembre

Le Conseil national des travailleurs communaux (CNTC) planifie d’entamer un autre cycle de grèves dès la rentrée sociale, au mois de septembre prochain.

«Le conseil national se tiendra au lendemain de l’Aïd El Fitr. Et c’est à l’issue de cette réunion qu’il sera décidé de la suite des actions de contestation, qui ont été suspendues en raison des vacances estivales et du mois de Ramadhan», explique Ali Yahia, président du CNTC, affilié au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). Même si la décision finale ne sera connue qu’à la suite de ce conseil national, M. Yahia prévoit un vote massif de la base en faveur d’une reprise de la grève. «Les pouvoirs publics, dont le ministère de tutelle, n’ont affiché aucune considération pour nous. Il n’y a eu aucune volonté de remédier à la situation de blocage que nous avions provoquée de par nos débrayages itératifs, et ce, en dépit des nombreux désagréments dont ont eu à souffrir les citoyens», affirme le président du CNTC.

Celui-ci déplore l’absence de contacts et de discussions entre les grévistes et les autorités compétentes. «De ce fait, il est plus que logique que notre mouvement de protestation se poursuive, puisque aucune de nos revendications n’a été prise en charge», ajoute M. Yahia. Les travailleurs communaux exigent de leur tutelle la promulgation d’un nouveau statut particulier, l’élaboration d’un nouveau régime indemnitaire plus avantageux, l’intégration des communaux contractuels, qui représentent pas moins de 20% des quelque 400 000 travailleurs, ainsi que le respect des libertés syndicales et la reconnaissance du CNTC comme interlocuteur à part entière, tout particulièrement sa consultation lors de l’élaboration de lois les concernant. L’on se rappelle que les travailleurs communaux avaient, au cours des mois d’avril, mai et juin derniers, observé de nombreuses grèves cycliques. Elles avaient duré, pour certaines d’entre elles, plus de cinq jours d’affilée, enregistrant des taux de suivi de plus de 80%.

Ce sont ainsi près de 1200 communes du territoire national qui avaient été partiellement, voire totalement, paralysées. Ramassage des ordures, entretien des voieries, état civil et autres services publics étaient à l’arrêt. A l’issue de ces grèves, les responsables locaux ont sévi à l’encontre des contestataires, en infligeant de nombreuses sanctions et autres types de représailles. «Près de 20% des décisions ont été appliquées à ce jour. Mais cela ne nous dissuadera pas d’afficher notre mécontentement sur le terrain de la protestation», avance M. Yahia. Le débrayage n’est pas l’unique démarche envisagée par les communaux, puisqu’en parallèle, des actions centrales, telles que sit-in et autres rassemblements, seront organisées.

Ghania Lassal
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lundi 15 août 2011

Harraga Des femmes et des bébés dans une embarcation Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

Les éléments du Groupement territorial des garde-côtes (GTGC) de la wilaya de Annaba ont intercepté et reconduit une embarcation
de fortune dans laquelle ont pris place 23 jeunes harraga dont deux femmes et trois bébés.

Les éléments du Groupement territorial des gardes-côtes (GTGC) de la wilaya de Annaba ont intercepté et reconduit hier à 00h50 du matin, une embarcation artisanale de fortune dans laquelle ont pris place 23 jeunes harraga dont deux femmes et trois bébés, apprend-on auprès de la Protection civile. Agés entre 18 mois et 42 ans, ces infortunés naviguaient à 3 milles marins au nord-est de la plage Chatt (El Tarf) et tentaient de rejoindre les côtes de la rive européenne, notamment l’île de la Sardaigne. Ils sont venus des wilayas de Annaba, Alger, El Tarf et Batna avec la ferme intention de quitter l’Algérie et rejoindre les centaines de jeunes compatriotes, déjà arrivés sur la botte italienne. Ils ont embarqué la veille à 22h à partir de Chatt, une plage déserte distante d’une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, El Tarf. Sur la rive italienne, deux embarcations transportant 48 candidats à l’émigration clandestine, dont une femme et deux enfants sont arrivées dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud-ouest de la Sardaigne, petite terre de 6000 habitants, située à 160 km des côtes algériennes, rapporte hier la presse italienne.


2000 migrants arrivés à Lampedusa en 48 heures


D’origine algérienne, ils ont été localisés à 50 milles marins au sud des côtes de Lampedusa (Italie). Renseignement pris, ils ont embarqué à l’aube de la journée de samedi à partir de la plage déserte de Draouche (El Tarf).
Leur arrivée sur l’île italienne a coïncidé avec celle de quelque 2000 migrants qui ont débarqué entre samedi matin et dimanche matin sur la petite île italienne de Lampedusa, ajoute l’agence italienne Ansa cité par l’AFP. On déplore, cependant, la disparition de 3 jeunes Tunisiens dont la recherche des corps se poursuit toujours. Selon les autorités italiennes, leur bateau a chaviré au large des côtes de l’archipel des Egades Marettimo. Parmi ces migrants arrivés à bord d’une dizaine d’embarcations figurent notamment une centaine de femmes et une quarantaine d’enfants dont trois nouveau-nés.


Des milliers de personnes fuyant la Libye, pour la plupart des travailleurs immigrés venant d’Afrique ou des réfugiés des conflits de la région, sont arrivées au cours des derniers mois à Lampedusa. «Des centaines d’entre eux sont morts noyés : en avril, 250 migrants avaient trouvé la mort lors d’un naufrage au large de l’île. Le 1er août, 25 migrants, apparemment morts par asphyxie, avaient été retrouvés dans la salle des machines d’un bateau, lui aussi en provenance de Libye», détaille l’agence AFP. «Au moins 1500 migrants partis de Libye sur des embarcations de fortune ont disparu pendant la traversée de la Méditerranée, depuis le début des combats en Libye à la mi-mars», a estimé début août la porte-parole du HCR en Italie.

Mohamed Fawzi Gaïdi
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vendredi 12 août 2011

إعلاميون وناشرون يحذّرون في ندوة بمقر الأفافاس

الصحافة الجزائرية في تراجع والمسؤولية تتحمّلها السلطة
الصحافة الجزائرية في تراجع رهيب والسلطة تتحمل المسؤولية الكاملة في ذلك، فهي أفرغت البلاد من الطبقة السياسية ثم الإعلامية. كانت هذه خلاصة استنتاجات إعلاميين التقوا سهرة الخميس بمقر جبهة القوى الاشتراكية حول مائدة مستديرة نوقش فيها موضوع ''الصحافة الجزائرية: تقييم الواقع والآفاق'' نشطها كل من الدكتور عمار بلحيمر مدير نشر أسبوعية ''لاناسيون'' سابقا ومحمد إيوانوغان رئيس تحرير يومية ''وقت الجزائر'' وعلي جري مدير ''الخبر'' سابقا.
حدد رئيس تحرير يومية ''وقت الجزائر'' محمد إيوانوغان، في تدخله مشكلة الصحافة الجزائرية في قضية النشر وغياب الشفافية في منح الاعتماد للجرائد ''بعد عشرين سنة من التعددية لا نعلم من يحق له أن يكون ناشرا.. لقد أصبح الحصول على وصل إصدار صحيفة مثل الحصول على وصل شراء ثلاجة في فترة الندرة في الثمانينات من القرن الماضي.. يجب تدخل جنرال أو شخص قريب من محيط الرئيس أو حاجب أو صديقة زوجة وكيل الجمهورية للحصول على الورقة السحرية''.
وتحدّث رئيس تحرير ''وقت الجزائر'' عن صحف تسوّق في بلادنا لا هوية لها ''لقد اطلعت قبل أيام على صحيفة لا تتوفر على أي معلومات عن الناشر العنوان''. مضيفا ''مثلما يوجد في بلادنا مجاهدون مزيفون فيه ناشرون مزيفون'' والحل في رأيه في العودة الى أحكام قانون الإعلام 90/.07
هذا المطلب رافع لأجله أيضا عمار بلحيمر مدير أسبوعية ''لاناسيون'' الذي عرض بالمناسبة خلاصة أول دراسة حول الصحافة الجزائرية أنجزها إعلاميون وباحثون جزائريون في 2009 بتمويل من جمعية ''فرديدرك إيبرت الألمانية''. وبيّنت الدراسة مدى هشاشة الصحافة الجزائرية التي حصلت على تقييم سيء، حيث منحت 9,1 نقطة من 5 درجات من المقياس الإفريقي للصحافة ''إفريكان ميديا باروماتر''. وسقط سقف الجزائر في مجال تنظيم قطاع الاتصال الى 5,1 نقطة فقط و3,2 نقطة بعنوان الإطار القانوني والدستوري المنظم لحماية حرية التعبير، ونقطتين في مؤشر التنوع والاستقلالية والجدوى و9,1 نقطة في مؤشر احترام أخلاقيات المهنة. والحل وفق التقرير في العودة الى أحكام الإعلام 90/ 0 الذي لم يجد طريقه للتطبيق وإعادة بعث مؤسسات الضبط وخصوصا مجلس أعلى للإعلام.
وحمل الرئيس المدير العام السابق لـ''الخبر'' علي جري، السلطة المسؤولية الكاملة في تراجع الصحافة في بلادنا ''لقد جنّدت كل الوسائل لقمع الصحافيين وقطع الطريق أمام تناولهم لقضايا الفساد، كما تم إنشاء صحف شبه عمومية لها رئيس تحرير واحد'' يقول علي جري. محذرا من مخاطر فقدان الصحافة لتأثيرها في صناعة الرأي العام. وبرأيه فإنه يجب الانتقال الى محطة جديدة في الصحافة الجزائرية والخروج من مرحلة التعاونيات التي ظهرت عند فتح مجال التعددية الإعلامية وإحداث تحول سياسي في الجزائر وتوفر إرادة سياسية للتغيير وتشجيع الاحترافية.
وسارت التدخلات في اتجاه واحد، نقد الواقع الإعلامي الجزائري وتحمل المسؤولية للسلطة والحديث عن خطر المال الأجنبي أو المال المسروق على بلادنا. وبرأي الكاتب الصحفي سعد بوعقبة، فالدولة أفرغت البلاد من الطبقة السياسية والإعلامية وتركت المجال لصحافة حسب وصفه ''ذبح ونكح''. والاستثناء حسب قوله هما ''الخبر'' و''الوطن'' اللتين فلتتا من يد السلطة، حسب قوله.
وتحوّل النقاش إلى حوار بين المهنيين فقط في غياب الجمهور، وتم الاعلان بالمناسبة عن تنظيم جلسات وطنية للإعلام في سبتمبر بمبادرة من اللجنة الوطنية من أجل كرامة الصحفيين.



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mercredi 10 août 2011

ناشطون يطلقون التنسيقية الجزائرية لدعم الثورة السورية بمقر الشروق نظام الأسد تورط في إبادة شعبه وعلى الجزائر طرد السفير السوري

"جيش الممانعة وجه دبابته للسوريين المطالبين بالحرية بدل إسرئيل"

طالبت التنسيقية الجزائرية لدعم الثورة السورية، على لسان رئيسها، عبد العزيز حريتي مدير مركز الدراسات والبحوث، بطرد السفير السوري من الجزائر، واستدعاء السفير الجزائري لدى سوريا، احتجاجا على الوضع اللاانساني الذي تشهده المدن السورية، بفعل الانتهاكات التي صارت خبزا يوميا للشعب السوري.

  • وطالبت التنسيقية في بيانها الأول أيضا، من الأمم المتحدة نزع الشرعية من النظام السوري الذي أصبح يمثل خطرا على الشعب السوري، وعلى الوضع الإقليمي عامة، إضافة إلى طرد المندوب السوري من جامعة الدول العربية تماما، كما فعلت الجامعة مع مندوب ليبيا لديها سابقا، وكذا الوقوف مع الشعب السوري في محنته، كما دعت التنسيقية الثوار السوريين بضرورة الالتزام بسلمية المظاهرات، ووحدة الصف السوري وعدم الانسياق لدعوات الطائفية حتى لا يخلقوا ذريعة للنظام، ولا يعطوا فرصة للالتفاف على الثورة السلمية أو إعاقتها.
  • وأكدت التنسيقية أن هدفها دعم الثورة السورية، ورسالة للثوار مفادها أنكم لستم وحدكم في الكفاح من أجل الحرية، وأيضا رسالة لكل قوى المجتمع المدني العربي والإسلامي والدولي لتأسيس تنسيقيات مماثلة هدفها الأساسي دعم الثورات العربية، مؤكدة أن الحراك الذي تضعه التنسيقية نصب عينيها، يتمحور حول القيام بتنظيمات شعبية للضغط على الأوساط السورية من أجل الإفراج عن المعتقلين والتوقف عن سفك دماء السوريين وكذا إسماع صوت ثورتهم للعالم.
  • يذكر أن التنسيقية الجزائرية لدعم الثورة السورية التي تشكلت أمس بمقر الشروق، والتي تهدف إلى تقديم الدعم والمساندة للشعب السوري، والتضامن مع ثورته والوقوف معه في محنته، شارك فيها العديد من الفاعلين في المجتمع الجزائري، من سياسيين، ومثقفين، ورؤساء جمعيات ومنظمات حقوقية متعددة، إضافة إلى عدد من الإعلاميين والأكاديميين، والطلبة، وهي مفتوحة حسب المؤسسين لكل الفاعلين في المجتمع الجزائري من مثقفين، ونخب سياسية وكافة فئات المجتمع الجزائري، ومن بين الذين حضروا تأسيس مكتبها، أو وقّعوا على بيانها، الوزير السابق عبد العزيز رحابي، إسماعيل عبد العزيز حريتي رئيس الجمعية الجزائرية للإغاثة الإنسانية وهي صاحبة المبادرة، لوط بوناطيرو رئيس جمعية الفلكيين الجزائريين، الدكتور بشير مصيطفى باحث وأكاديمي بجامعة الجزائر، مصطفى بوشاشي رئيس الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق الإنسان، الباحث والأكاديمي أحمد عظيمي، بن علي سالم برلماني سابق، وعدد من الحقوقيين والطلبة ورؤساء جمعيات وأساتذة وطلبة.

  • المبادرة ستثلج صدور ثوار سوريا السلميين
  • قال الدكتور سعيد حلاق ذو الأصول السورية
  • إن هذه المبادرة ستثلج صدور شعب الثوار السلميّين، مؤكدا على ضرورة تشديد رفع الغطاء على النظام السائد حاليا بسوريا.
  • وأضاف أن النظام السوري لعب دورا رهيبا في إقناع الناس أنه مقاوم وممانع، إلا أن ما لا يعلمه الناس أن ذلك جاء في إطار صفقة بين الشرق والغرب، والنظام السوري قتل الآلاف من الفلسطينيين باسم المقاومة بجسر الباشا وغيرها من المناطق، فجرائمه لا تعد ولا تحصى.
  • وذكر أن نظام الأسد قتل أيضا 50 ألف شخص بساحة العاصي إذ أباد حيا بأكمله، ودفنه هناك وأنشأ فوقه حديقة سموها حديقة الأسد.
  • وأكد أنه يتابع من زاويته كطبيب يشهد أن الرئيس الأسد كان يتابع منذ عشر سنوات في مصحة عقلية، إذ كانت تناقلاته كثيرة بين سوريا ولندن، فماذا نتوقع منه اليوم؟

  • جمال لعقاب يحيى
  • يجب إرسال مساعدات لسوريا لأن الوضع بها كارثي
  • ذكر لعقاب، أنه على الرغم من تأخر هذه المبادرة الجزائرية، إلا أنها ستفعل مفعولها، لأن الشارع الجزائري يعيش حالة من الغش الكبير في الشارع وفي الأحزاب حول ملهاة الممانعة، ليتفاجأ الكثير أن هذا النظام هو الأكثر دموية ونفاقا في العالم العربي.
  • حذّر الخبير الاقتصادي بشير مصيطفى من ردود الأفعال السلبية التي يمكن أن تتربص بالمبادرة وتشوش على عملها، منوّها إلى أنه يجب انتظار أن تصنف في إطار تفكيك النظام السياسي العربي، وضرب الممانعة.
  • وأضاف أنه يجب استثمار مفردات الخطاب الذي يجب أن تستعد به لمثل هذه الدعوات التي قد تعمل عكس تيار التنسيقية.

  • أحمد الأفندي
  • يجب شجب مساندة حزب الله وايران للنظام السوري
  • دعا عضو الجالية السورية في الجزائر أحمد الأفندي إلى ضرورة توجيه رسالة إلى حزب الله عن طريق السفارة اللبنانية، وتشجيب ما تفعله بحق الشعب السوري والعبث بثورته، كما يجب أيضا إرسال استنكار آخر للسفارة الإيرانية التي تساند النظام السوري الغاشم وتدافع عنه.

  • عبد العالي مزغيش
  • يجب أن نكون أكثر من السوريين غدا
  • دعا الإعلامي عبد العالي مزغيش إلى أن يكون الجزائريون أكثر حضورا من السوريين في الوقفة المنتظرة سهرة غدا، وستكون هناك وقفة ثانية بتنظيم من مثقفين أمام مقر السفارة السورية بالجزائر، أعلن عنها عن طريق الفايسبوك.

  • أمينة أفندي
  • علينا ضمان تغطية شاملة ليصل صوتنا
  • طالبت الإعلامية والصحفية بالتلفزيون الجزائري أمينة أفندي أن تكون هناك تغطية شاملة وكبيرة لكل الوقفات التي تتم أمام السفارة السورية، حتى يصل صوت السوريين عبر العالم، وحتى لا تكون هذه النشاطات معزولة، وأن تكون هذه التنسيقية على صلة بالقنوات الفضائية لضمان التجاوب من كافة السوريين عبر العالم.

  • الشاعر سمير سطوف
  • لن نمنع الغرب من التدخل إن استمر بشار في القمع
  • أكد الشاعر السوري سمير سطوف أن سوريا الآن أقرب إلى التدخل الأجنبي من أي وقت آخر، لأن الطغاة هم من يجلبون الغزاة، وما يقوم به الرئيس الأسد من تجاوزات وقتل وترهيب سيحول دون أن يمنع الشعب السوري الغرب من التدخل بالشأن الداخلي.
  • وأضاف أن الرئيس الأسد واصفا إياه بالطاغية له قدرة غير محدودة على القتل والبطش، متسائلا إذا ما استشرى هذا النظام في القتل والبطش هل ستستطيع بقية الفصائل أن تمنع التدخل الأجنبي، مذكرا بما جرى من قبل وكيف تسبب صدام حسين ومعمر القذافي في جلب التدخل الأجنبي إلى العراق وليبيا بسبب تصرفاتهما، مؤكدا رفض الشعب السوري للتدخل الأجنبي، كائنا ما كانت الظروف.

  • مراد تشيكو
  • سنكثف من نشاطنا لايصال المبادرة للعالم
  • ذكر ممثل النقابات المستقلة "سناباب" مراد تشيكو أن النقابات الجزائرية ستكثف من نشاطها، وستكون الأبواب مفتوحة لبقية الجمعيات الأخرى للمشاركة في المبادرة لخلق تحرك شعبي، كما سنعطي فرصة ليكون تحسيس كبير للوقفات أمام السفارة السورية بالجزائر، وفتح المجال أمام بقية الدول الأخرى للقيام بنفس المبادرة.




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the violence used by your police forces in repression of the peaceful demonstrations of a front of civil society organisations,

Mr Bingu Wa Mutharika

President

Office of the President and Cabinet,

Capital Hill Circle,

Private Bag 301,

Lilongwe 3,

Malawi

10 aout 2011 Fax: +265 1 788 456

+265 1 789 273

Dear Mr President,

The [Syndicat national autonome de personnels de l’administration publique] writes to you to strongly protest against the violence used by your police forces in repression of the peaceful demonstrations of a front of civil society organisations, which included trade union organisations, on 20th and 21st July.

The nationwide demonstrations had been planned, within constitutional bounds, and duly announced for 20th July. Subsequently, your government tried to prevent them from taking place. On the morning of the day itself, 20th July, radio announcements were made that your government had obtained an injunction prohibiting the demonstrations. However, a court ruling vacated this injunction a couple of hours later, i.e. by midday. Notwithstanding this court ruling, the police used tear gas and even live ammunition to disperse protestors in Lilongwe, Blantyre and Mzuzu.

The people of Malawi merely wanted to protest against the quickly deteriorating situation of the economy of the country, and its impact on everyday life. As a result of the intransigence of the security forces, the situation escalated. Two days of riots in different cities throughout the country resulted from this, in which eventually 19 people were killed.

Civil society, including the trade unions, has been critical of a number of recent laws which limit the freedom of the press, restrict lawsuits against government agencies and officers, and limit civil liberties. They also wanted to protest against the quickly deteriorating economic conditions, characterised by crippling fuel and foreign exchange shortages. The workers of Malawi have been hit hard by the economic crisis. Shortage of foreign exchange means that companies cannot bring in raw materials and parts, which has resulted in massive job losses. Shortages cause basic goods to become unaffordable.

Furthermore, Section 46 of the Penal Code was amended, allowing the Minister of Information to ban publications which are 'deemed to be contrary to the public interest'. Similarly, the Civil Procedure Bill was also amended, as to deny supplicants the right to instant relief when their rights are under threat by a given government agency or officer, and to allow the police to search any house without a search warrant.

The current state of affairs, and your government's response to it, including the violent repression of the abovementioned protest actions, led to severe international criticism. Catherine Ashton, the High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy, issued a statement which strongly condemned 'the use of force and live ammunition by Malawian authorities on 20th and 21st July and to prevent their own citizens from exercising the constitutional right to demonstrate peacefully, as well as the ban imposed on media reporting on the confrontations' and the 'violence targeted at certain individuals […] because of their political or social affiliations'. UK Foreign Secretary William Hague had previously announced that the Foreign Office had instructed Malawi's Acting High Commissioner to leave the country, after the unwarranted decision from your end to expel the British High Commissioner from Malawi. Subsequently, the UK International Development Secretary decided to halt all general budget support 'until progress has been made in economic management', which is particularly alarming as aid from all donors accounts for one-third of your government's budget, and the UK is one of the largest bilateral donors.

Despite the brutal police crackdown, protestors took their demands to the district commissioners, and called on your Presidency to address these demands by 19th August. Subsequently, a great number of local civil society leaders and labour leaders went into hiding, as they fear for their lives after having received threats.

This, Mr President, is not worthy of a country which adheres to the principles of democracy. Both the abovementioned legislative changes as well as the violent repression of legitimate and peaceful protest actions are unacceptable violations of international rights and standards. Confronted with such particularly harsh conditions as the ones currently hitting Malawi, citizens and civil society organisations should not face even tougher repression when standing up for their basic rights. The [Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique] therefore strongly urges you to engage in a constructive dialogue with Malawi's civil society organisations, and to refrain from indiscriminate violence in the future.

Yours sincerely,

- Copy of your letter to the Malawian Minister of Labour (Fax: +265 1 773 805

- The Malawian embassy in Algeria

- The PSI (rights@world-psi.org).

MALAOUI RACHID

President



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International action for a financial transactions tax

As part of the international campaign for a financial transactions tax (FTT), activists around the world are inviting parliamentarians to sign a declaration of support for the FTT. About 800 have already signed. The campaigners hope to gather 2,000 signatures by 3-4 November 2011, when leaders of industrialized nations will gather in Cannes, France for the G20 Summit.

Only a fraction of the flow of money around the world is used to actually buy things and support trade. The vast majority is tied to speculation against national currencies and the operation of hedge funds -- the kind of activities that led to the worldwide financial crisis.

That's why momentum is now building for the FTT. A very small tax on these transactions could help bridge vital funding gaps in international development, alleviate poverty, and finance the work needed to address climate change.

The Parliamentarians' Declaration is available in a number of languages. Please download it and ask your Parliamentarian to sign on to the campaign.

EN DA NL FR DE EL IT NO PT ES SV

The link for Parliamentarians to sign may be found here.

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mardi 9 août 2011

Les auditions présidentielles mettent à nu la crise de gouvernance en Algérie

De la gestion «informelle» des affaires de l’Etat


Mais où est donc passé Abdelaziz Bouteflika ? Le président algérien a disparu de la scène publique depuis presque quarante jours. Cela fait des semaines que les nouveaux ambassadeurs affectés à Alger attendent de remettre leurs lettres de créance, des accords d’être signés et des situations d’être débloquées.

Le locataire d’El Mouradia, qui a tout fait pour centraliser à outrance la décision depuis son arrivée aux commandes en 1999, ne donne plus signe de vie. Pourtant, sa présence en tant que chef d’Etat est plus que nécessaire avec la crise financière mondiale et l’effondrement des cours pétroliers.
Les entrées en devises du pays risquent de chuter de moitié dans les prochains jours.
Un pays dont la structure financière dépend à plus de 90% des hydrocarbures. Au pouvoir depuis onze ans, Bouteflika n’a rien fait pour changer cette situation. Un constat évident que seul le cercle présidentiel refuse de reconnaître. Ayant instauré une drôle de tradition depuis quelques années, le Président «auditionne» les ministres dans un lieu que l’opinion nationale ignore. Ces auditions, organisées le Ramadhan de chaque année, se font loin des caméras.


Pas d’image, pas de son. Les Algériens ont droit à un communiqué officiel surchargé de chiffres où les ministres s’offrent des bons points et le Président de répéter ce qu’il a déjà dit l’année passée et celle d’avant. Des communiqués où l’on évoque «les grandes réalisations» et où l’on évacue tous les problèmes actuels.
Peut-on raisonnablement donner crédit à ces auditions lorsque la situation sécuritaire dans le pays est complètement ignorée lors de la séance consacrée au ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, alors qu’une vingtaine de personnes sont mortes suite à des attentats à l’explosif en juillet dernier ? Bouteflika donne curieusement l’impression de vivre dans une bulle fermée. Il semble en rupture avec les réalités socioéconomiques du pays. Les auditions ressemblent à une opération marketing dont le but est de convaincre les Algériens de la présence du président de la République et de son activité. Les auditions des ministres n’existent nulle part dans la Constitution algérienne. C’est une invention de Bouteflika qui, par cet acte, a consacré la gestion informelle des affaires de l’Etat. Le président de la République refuse d’organiser des Conseils de ministres, activité constitutionnelle, et préfère «écouter» les ministres dans un cadre non public, non transparent. Dans la foulée, il écrase les prérogatives du Premier ministre qui, lui, est aussi habilité à demander des comptes aux ministres.


S’il y a une crise de confiance entre Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Ouyahia, pourquoi ne pas changer de gouvernement ? Bouteflika, qui a changé huit fois le gouvernement en onze ans, peut jouer cette carte pour donner l’illusion du changement et livrer en pâture le Premier ministre. Ahmed Ouyahia, qui nourrit des ambitions présidentielles à l’approche de l’échéance de 2014, a, lui aussi, oublié de présenter son bilan devant le Parlement. Il a préféré le faire à travers un communiqué (une forme de communication visiblement à la mode) pour éviter tout débat contradictoire, ne serait-ce que minime. Le Parlement, en vacances prolongées, n’est pas en mesure de demander des comptes au Premier ministre. Qui peut sérieusement croire qu’en six mois, 64 500 logements ont été réalisés en Algérie ? Cette donne a été annoncée dans le communiqué gouvernemental. Les milliers de citoyens qui ont dénoncé, souvent à travers des protestations de rue, la mauvaise distribution de logements sociaux vont apprécier le chiffre rond de Ouyahia. Idem pour les milliers de chômeurs à qui on annonce que 1 090 435 emplois ont été créés depuis janvier 2011. Autre chose : pourquoi le gouvernement présente-t-il son «bilan» au moment où le Président auditionne les ministres ? Il y a comme un grain de sable dans la machine. A moins qu’il s’agisse d’en mettre plein les yeux aux Algériens pour leur faire oublier que le pays est bloqué.

Fayçal Métaoui

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خنشلة اعتصام الأسرة الإعلامية أمام مقر الولاية للإفراج عن حرية التعبير

أقدم مجموعة من الصحفيين، أمس، على الاحتجاج أمام مقر الولاية، بعد أن مثل اثنان منهم أمام قاضي التحقيق، ومصلحة الشرطة القضائية، وثالث متابع في 18 قضية، وآخرون مهددون من طرف مديرين تنفيذيين. ندد المكتب الولائي للفيدرالية الوطنية للصحافيين الجزائريين بالضغوطات والتهديدات التي تتعرض لها الأسرة الإعلامية من طرف مديرين تنفيذيين، ومديري مؤسسات عمومية على غرار مدير التشغيل الذي قاضى صحفيا بتهمة القذف، وآخر قاضاه مدير وكالة الضمان الاجتماعي بسبب بطاقة الشفاء. وأمام هذه الضغوطات التي تكون عادة بإيعاز من بعض الموظفين في هذه المؤسسات والمديريات، فإن الأسرة الإعلامية تشجب هذه الخروقات للقوانين، وتطالب برفعها حالا. وينوي الصحافيون تنظيم وقفة احتجاجية أمام مجلس قضاء أم البواقي، ثم وزارة العدل لاحقا بالجزائر العاصمة، ثم فرع منظمة الأمم المتحدة لحقوق الإنسان.
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المجلس الوطني للاساتذة المتعاقدون يلوحون بالعودة إلى الاحتجاجات

القوائم لم تعلق بـ12 ولاية وتخصصات أدمجت في ولايات دون أخرى
هدد الأساتذة المتعاقدون بالعودة إلى الاحتجاج بداية الدخول المدرسي إذا لم تتدارك وزارة التربية تأخرها في معالجة ملف إدماجهم، بعد التأخر في تعليق قوائم المدمجين في 12 ولاية، بالإضافة إلى إشكالية قبول بعض التخصصات في ولايات معينة ورفضها في ولايات أخرى.
وأكدت رئيسة المجلس الوطني للأساتذة المتعاقدين، مريم معروف، لـ''الخبر''، أن هذه الفئة تعيش حاليا أسوأ أيامها، لعدم التزام وزارة التربية بوعودها، حيث سبق وأكدت عن إعلانها عن جميع القوائم قبل 16 ماي الماضي على أن تجرى الطعون في 26 من نفس الشهر، وباستثناء ولاية بومرداس التي التزمت بالتوقيت، أخلت معظم الولايات بذلك حيث أعلن عن النتائج في باقي الولايات في فترات متفاوتة آخرها بولاية البويرة، في حين تبقى 12 ولاية لم تعلق بها القوائم إلى غاية اليوم، على رأسها العاصمة المنصب بها عدد كبير من الأساتذة المتعاقدين.
في المقابل أعربت مريم معروف عن قلق هذه الفئة لأن طريقة الإدماج حسبها جاءت مخالفة لما تم الالتزام به سابقا، حيث أعلنت القوائم عن رفض أصحاب بعض التخصصات مثل ''العلوم الاقتصادية'' و''التخطيط والإحصاء'' رغم أنها شهادات ذكرت في منشور ,2009 الذي أقر بدمج حاملي هذه الشهادات في الطور الثانوي. ولعدم وجود مناصب شاغرة بهذا الطور، طلبت وزارة التربية من مديرية الوظيف العمومي توظيفهم في الطور الابتدائي الذي يشغلونه حاليا إلى أن تفتح مناصب جديدة في الثانوي، إلا أن هذه الأخيرة ترفض ذلك، حيث أقرت بفتحها لمناصب مالية لصالحهم في الطور الثانوي، وبسبب هذا الخلاف بين الهيئتين وجد حاملو هذه الشهادات أنفسهم خارج قائمة المدمجين.
كما أشارت ذات المتحدثة إلى أن حاملي شهادة مهندس دولة في الإعلام الآلي وتخصصات أخرى تم رفضها بحجة عدم ذكرها في منشور 2009 رغم أن حامليها يشغلون مناصب شاغرة، ووفق هذه المعطيات فإن جميع الأساتذة المتعاقدين يعيشون حالة احتقان غذتها أجورهم المجمدة منذ سنة، حيث وجدوا أنفسهم عاجزين عن تلبية متطلبات أسرهم، خاصة ونحن في شهر رمضان، وهم في فترة هدنة حتى 15 أوت تاريخ التحاق الموظفين بالمؤسسات التربوية على أن ينقلوا احتجاجهم إلى العاصمة في سبتمبر المقبل.

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vendredi 5 août 2011

أجورهم متدنية ويحالون على البطالة بعد نهاية التعاقد

أكثر من 200 ألف مستفيد من عقود ما قبل التشغيل يهددون بالاحتجاج
هدد العمال المتعاقدون في إطار عقود ما قبل التشغيل بتصعيد الاحتجاج، بعد الاعتصام المقرر في 20 سبتمبر المقبل أمام وزارة العمل، تنديدا بالوضع الاجتماعي المزري الذي تمر به هذه الفئة بعد رفض الوزارة إدماجهم في مناصبهم الشاغرة.
وصفت المنسقة الوطنية للجنة الوطنية للمتعاقدين في إطار عقود ما قبل التشغيل، مليكة فليل، الوضع الذي تمر به هذه الفئة بالمؤسف، وأعطت مثالا على شهر رمضان الذي وجدوا فيه أنفسهم عاجزين عن تلبية مطالب أسرهم، بسبب أجورهم المجمدة منذ أكثر من أربعة أشهر. وأردفت المتحدثة في تصريحها لـ''الخبر'' أن مديريات التشغيل دائما تعطي حججا ومبررات لتأخر أجورهم، رغم أن العاملين الدائمين في القطاعات التي يعملون بها لا يواجهون هذه المشكلة، وهو خرق واضح، حسبها، لقانون التعاقد الذي ينص في مادته 12608 أن يتوجب دفع مستحقات هذه الفئة شهريا.
وعادت ذات المسؤولة إلى قضية ''المفاضلة'' بينهم وبين زملائهم الدائمين، فهم يلتحقون بمناصبهم، حسبها، في الثامنة صباحا ولا يغادرونها إلا في الرابعة والنصف مساء، وملفات الحضور المسلمة إلى مديريات التشغيل أكبر دليل على ذلك، ومع ذلك يعاملون على أنهم دخلاء، ويتم استغلالهم من قبل المسؤولين، في ظل وجود فراغ قانوني يمنعهم من المطالبة بحقوقهم مثل باقي العمال والاحتجاج على التجاوزات التي يكلفهم الحديث عنها الفصل من المنصب مباشرة.
من جهة أخرى أشارت فليل إلى المناصب التي يشغلونها والموزعة خاصة في قطاعات الصحة والتربية والبلديات، وهي مناصب حساسة، وأي خطأ يكلفهم متابعات قضائية. كما أنهم يشغلون حاليا مناصب شاغرة، ومع ذلك ترفض الوصاية إدماجهم في مناصبهم. وهنا انتقدت وزارة العمل حول هذه السياسة بقولها ''ما الجدوى من عقود تحيل أصحابها على البطالة ولا تكترث بخبرتهم؟''. وهنا أشارت إلى العدد الهائل الذي أحيل على البطالة بعد نهاية مدة هذه العقود، ليواجه اليوم حوالي 200 ألف متعاقد نفس المصير.
وعن سنوات التعاقد التي مددتها الوزارة، مؤخرا، حيث أصبحت ثلاث سنوات عوض سنتين، ردت المتحدثة أنه لا معنى لهذا الإجراء في وجود عراقيل تقف في وجه المستفيدين من هذه العقود، لأن أغلبهم يجد صعوبة في تجديد عقودهم، ولا يتم ذلك إلا باللجوء إلى الوساطة للظفر بعقد جديد، وغيرها من العراقيل التي ستدفعهم للاعتصام أمام وزارة العمل سبتمبر المقبل لإرغامها على دمجهم، ولو بصفة تدريجية ''عوض تجاهلهم وتحضيرهم للبطالة''.

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عمال النقل يدشنون الدخول الاجتماعي بإضراب وطني

حمّلوا الوزارة مسؤولية تأخر إصدار القانون الخاص
انتقد مستخدمو الأسلاك التقنية لقطاع النقل عدم إصدار قانونهم الأساسي لحد الآن، واتهموا الوصاية بـ''التحايل'' عليهم من خلال التأكيد في كل مرة بأنه جاهز على مستوى الحكومة، ما يفسر قرار إمهالهم مصالح الوزارة إلى غاية نهاية أوت للإفراج عن النص أو شل القطاع.
واستغرب المهندسون والمفتشون والتقنيون التابعون لمختلف مصالح وزارة النقل على مستوى جميع الولايات، عدم الإفراج عن القانون الخاص بالقطاع رغم التزام مسؤولي الوصاية بإصداره منذ عدة أشهر، وأكدوا بأنه من غير المعقول الانتظار أكثـر من ذلك، باعتبار أن القوانين الخاصة بجميع قطاعات الوظيف العمومي صدرت ما عدا النقل والبلديات ومفتشية العمل والاتصالات اللاسلكية.
وقال رئيس المجلس الوطني للأسلاك التقنية لقطاع النقل التابع للنقابة الوطنية المستقلة للإدارة العمومية ''سناباب'' فتحي رحامنية، لـ''الخبر'' بأن التنظيم الذي يمثله أودع المقترحات الخاصة بالقانون خلال مختلف جولات الحوار التي جمعت الطرفين، وإن كان قد أبدى تخوفا كبيرا من عدم إدراج هذه المقترحات، إلا أنه شدد على ضرورة إصدار النص لمعرفة مضمونه والتحرك بناء على ذلك. وقال محدثنا، بأن المجلس الوطني أمهل وزارة النقل، إلى غاية نهاية الشهر الجاري للإفراج عن القانون، حيث أكد بأن مستخدمي القطاع سيستأنفون برنامجهم الاحتجاجي مع بداية الدخول الاجتماعي لإجبار السلطات على التحرك باتجاه إصدارنص القانون بشكل يسمح بالتعجيل في الإفراج عن النظام التعويضي.
وتعيب النقابة على الوزارة انتهاجها لسياسة ''الكيل بمكيالين''، وقال رئيس المجلس في هذا الإطار، بأنه تم منح امتيازات ''خيالية'' لسلك ممتحني رخص السياقة على حساب بقية الأسلاك ''الأكثـر تأهيلا وتكوينا منهم''، وهو ما يعد خرقا للقانون العام للوظيفة العمومية -يضيف- باعتباره كرس مبدأ التكوين العلمي والتأهيل كمعيار وحيد في تصنيف أسلاك الوظيفة العمومية.
وانتقد رحامنية عدم فصل اللجنة المشتركة بشأن الترقية ''الصاروخية'' لهذا السلك، على غرار الممتحن الذي كان مصنفا في الرتبة 9 الذي سيجد نفسه، بموجب مشروع القانون، في الرتبة 12، ''لكونه يملك عشر سنوات أقدمية..''، وكذلك الممتحن الرئيسي الذي كان مصنفا في الرتبة 10 ليجد نفسه مصنفا في الرتبة 14 لنفس السبب.
وبصفة عامة -يضيف رئيس النقابة- فإن مشروع القانون الذي تسربت نسخة منه، تضمن ''فضيحة'' خصت خروقات خطيرة لقانون الوظيفة العمومية في قسمه الخاص بالتصنيفات والرتب.
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Arrestation de Basile Mahan Gahé

À M. Alassane Ouattara, Président de la Côte-d’Ivoire

(copies aux ambassadeurs de la Côte-d’Ivoire en Belgique et en France)

Le 26 avril dernier, Basile Mahan Gahé, secrétaire général de la centrale syndicale nationale Dignité, a été arrêté à son domicile d'Abidjan et amené en détention. Le bureau du syndicat a été saccagé et plusieurs dirigeants/tes syndicaux/cales se sont mis/es en sûreté. Le 2 juin, il a été transféré dans une prison à Boundiali où il serait soumis à des conditions de détention sévères.

Nous sommes profondément inquiets pour sa sécurité et son intégrité physique.La détention de Basile Mahan Gahé constitue une violation des lois internationales et de votre propre engagement envers la réconciliation nationale, et je demande par conséquent sa libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que des garanties fermes concernant sa sécurité physique. Je suivrai de près les actions de votre gouvernement à cet égard.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression des mes salutations distinguées.

La Secrétaire Générale du SNAPAP

Ghozlane Nassira


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jeudi 4 août 2011

حمّلوا الوزارة مسؤولية تأخر إصدار القانون الخاص عمال النقل يدشنون الدخول الاجتماعي بإضراب وطني

انتقد مستخدمو الأسلاك التقنية لقطاع النقل عدم إصدار قانونهم الأساسي لحد الآن، واتهموا الوصاية بـ''التحايل'' عليهم من خلال التأكيد في كل مرة بأنه جاهز على مستوى الحكومة، ما يفسر قرار إمهالهم مصالح الوزارة إلى غاية نهاية أوت للإفراج عن النص أو شل القطاع.
واستغرب المهندسون والمفتشون والتقنيون التابعون لمختلف مصالح وزارة النقل على مستوى جميع الولايات، عدم الإفراج عن القانون الخاص بالقطاع رغم التزام مسؤولي الوصاية بإصداره منذ عدة أشهر، وأكدوا بأنه من غير المعقول الانتظار أكثـر من ذلك، باعتبار أن القوانين الخاصة بجميع قطاعات الوظيف العمومي صدرت ما عدا النقل والبلديات ومفتشية العمل والاتصالات اللاسلكية.
وقال رئيس المجلس الوطني للأسلاك التقنية لقطاع النقل التابع للنقابة الوطنية المستقلة للإدارة العمومية ''سناباب'' فتحي رحامنية، لـ''الخبر'' بأن التنظيم الذي يمثله أودع المقترحات الخاصة بالقانون خلال مختلف جولات الحوار التي جمعت الطرفين، وإن كان قد أبدى تخوفا كبيرا من عدم إدراج هذه المقترحات، إلا أنه شدد على ضرورة إصدار النص لمعرفة مضمونه والتحرك بناء على ذلك. وقال محدثنا، بأن المجلس الوطني أمهل وزارة النقل، إلى غاية نهاية الشهر الجاري للإفراج عن القانون، حيث أكد بأن مستخدمي القطاع سيستأنفون برنامجهم الاحتجاجي مع بداية الدخول الاجتماعي لإجبار السلطات على التحرك باتجاه إصدارنص القانون بشكل يسمح بالتعجيل في الإفراج عن النظام التعويضي.
وتعيب النقابة على الوزارة انتهاجها لسياسة ''الكيل بمكيالين''، وقال رئيس المجلس في هذا الإطار، بأنه تم منح امتيازات ''خيالية'' لسلك ممتحني رخص السياقة على حساب بقية الأسلاك ''الأكثـر تأهيلا وتكوينا منهم''، وهو ما يعد خرقا للقانون العام للوظيفة العمومية -يضيف- باعتباره كرس مبدأ التكوين العلمي والتأهيل كمعيار وحيد في تصنيف أسلاك الوظيفة العمومية.
وانتقد رحامنية عدم فصل اللجنة المشتركة بشأن الترقية ''الصاروخية'' لهذا السلك، على غرار الممتحن الذي كان مصنفا في الرتبة 9 الذي سيجد نفسه، بموجب مشروع القانون، في الرتبة 12، ''لكونه يملك عشر سنوات أقدمية..''، وكذلك الممتحن الرئيسي الذي كان مصنفا في الرتبة 10 ليجد نفسه مصنفا في الرتبة 14 لنفس السبب.
وبصفة عامة -يضيف رئيس النقابة- فإن مشروع القانون الذي تسربت نسخة منه، تضمن ''فضيحة'' خصت خروقات خطيرة لقانون الوظيفة العمومية في قسمه الخاص بالتصنيفات والرتب.
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Tentative d’assassinat

3 août 2011

Chèr Camarade Malaoui

L’ISP est vivement concernée d’apprendre que, de toute évidence, vous avez été victime d’une
tentative d’assassinat le vendredi 15 juillet, lorsque le conduit du liquide de frein de votre voiture a été sectionnée à l’aide d’une pince.
Nous nous réjouissons néanmoins du fait que, ayant aperçu une grosse flaque d’huile déversée
qui dépassait de sous votre véhicule, vous avez tout suite fait appel à un mécanicien au lieu de
tenter de conduire la voiture, ce qui a évité la catastrophe.
Nous notons que l’incident est intervenu au moment où vous vous prépariez à rencontrer Mme
Raquel Rolnik, Rapporteuse spéciale de l’ONU sur le droit à un logement convenable. Nous nous
rappelons aussi de l’assassinat tragique d’Ahmed Kerroumi, militant de la CNCD Oran, juste
quelques jours après la visite à Oran du Rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté d’opinion et
d’expression, avec qui Mr Kerroumi avait eu plusieurs entretiens.
Nous notons également les nombreuse violences et attaques qui ont frappé le SNAPAP et
plusieurs militant-e-s algériens, et nous dénonçons l’intransigeance des autorités. Nous savons
aussi que ces attaques ne vous détourneront guère de votre lutte pour la démocratie et le respect
des droits humains et droits syndicaux.
Je tiens à vous communiquer le soutien indéfectible de l’ISP dans la lutte des syndicats
autonomes d’Algérie pour une Algérie libre, démocratique et juste.

Salutations syndicales,

Peter WALDORFF
Secrétaire général
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PSI denounces assassination attempt of Rachid Malaoui, SNAPAP, Algeria

PSI is dismayed to learn of the attempted assassination on 15 July 2011 of Rachid Malaoui, General Secretary of PSI Algerian affiliate SNAPAP.

Brother Malaoui’s car was tampered with, and the brake fluid tube was cut. Luckily, he noticed the oil leak and called a mechanic before driving the vehicle. That act no doubt saved his life.

Brother Malaoui was on his way to see Raquel Rolnik, UN special Rapporteur, concerning the right to decent living accommodation. In a similar attack, Ahmed Kerroumi, trade unionist and member of CNCD Oran, was assassinated just a few days after meeting with the UN Special Rapporteur on freedom of opinion and freedom of expression.

Brother Malaoui has decided not to file an official complaint, but PSI offers its support and denounces the attacks and violence against members of SNAPAP and other trade unionists in Algeria.

Please find attached the letter of support sent by PSI to Rachid Malaoui (in French).

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Pétition Pétition Pour la libération immédiate du militant Saddik KABBOURI & Mahjoub CHENNOU et leurs camarades

Chers amis,

Je viens de lire et de signer cette pétition en ligne:

«Pétition Pour la libération immédiate du militant Saddik KABBOURI & Mahjoub CHENNOU et leurs camarades»

http://www.petitionpublique.fr/?pi=Lbt2011
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M’chedallah : l’Agence de l’emploi est toujours fermée par les chômeurs


Leur revendication principale se résume à la demande qu’ils ont formulée à l’adresse de la société de gardiennage de revoir le critère de niveau de deuxième année secondaire exigé dans son offre d’emploi


Les chômeurs de la daira de M’chedallah, maintiennent toujours fermer le siège des locaux de l’ALEM, tandis qu’ils ont permis la réouverture, ce matin, des bureaux de la Sonelgaz.
Des locaux qui rappelons le, ont été également fermés pendant les journées de lundi et mardi par les mêmes protestataires. Toutefois, ces derniers ont accordé au cours de la réunion qui les a regroupés mardi avec le responsable de l’agence Sonelgaz et le maire, un sursis jusqu'à dimanche, avant de revenir à la charge au cas où leurs doléances ne seraient pas prises en charge.
Au cours de cette réunion, le responsable local s’est engagé à alerter ses supérieurs et à transmettre la demande exprimée par les protestataires.
Pour ces derniers rencontrés hier- matin, ils déclarent avoir fait preuve de beaucoup compréhension uniquement dans l’espoir de faire aboutir leur revendication. Une revendication jugée réalisable car selon Kaci,un des chômeurs concernés, le même cas s’est posé du côté de Lakhdaria, où la même société a recruté sans cette exigence de niveau.
Leur revendication principale se résume à la demande qu’ils ont formulée à l’adresse de la société de gardiennage de revoir le critère de niveau de deuxième année secondaire exigé dans son offre d’emploi pour le recrutement des agents de sécurité à recruter pour les installations de Sonelgaz au niveau d’Ath Mansour et d’Illiten. Jugeant cette conditionnalité sans rapport avec les postes à pourvoir, ils ont adressé au wali de Bouira une lettre depuis le 21 juillet, lui demandant d’user de ses prérogatives pour faire réviser ce critère suspecté comme un acte d’exclusion des chômeurs locaux au profit des recrutements externes sur des considérations de passe-droit et de favoritisme.
Par ailleurs, l’agence locale de l’emploi , dont les responsables disent n’être en rien responsable d’une telle situation, ni être en mesure de faire revoir les critères de recrutements qui sont du ressort exclusifs des employeurs, se trouve en permanence dans le l’œil du cyclone des chômeurs en raison des tensions sur le marché de l’emploi justifiées par l’absence des investissements qui puissent atténuer la pression de la demande d’emploi, sachant que la fin des travaux de l’Autoroute est-ouest, a contracté l’offre de travail.
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mardi 2 août 2011

بن بيتور، راشدي، سعدي، على يحيى وبن بعيبش:"محاولة السير في العاصمة كسرت جدار الصمت والخوف"


أكدت "التنسيقية الوطنية من أجل التغيير والديمقراطية"، المنظمة لمسيرة أمس بالعاصمة، أنها تمكنت من توحيد جميع الحساسيات من ديمقراطيين وإسلاميين وعلمانيين حول مطلب التغيير، بالإضافة إلى تكسير حاجز الصمت والخوف، حيث أوضح مصطفى بوشاشي، "أن النظام يبذر الكثير من المال، لمنع المواطنين من التعبير سلميا عن آرائهم".

  • وقال زعيم التجمع من أجل الثقافة والديمقراطية، سعيد سعدي، إن "النظام متوتر"، داعيا الرئيس بوتفليقة لتقديم استقالته، وسط التظاهرة التي طوقتها قوات الأمن التي احتلت المكان منذ مساء الجمعة، حيث تمكنت من منع المتظاهرين من السير، رغم الحرص القوي الذي أبداه المتظاهرون على سلمية حركتهم، وامتناعهم عن الرد على الاستفزازات من جانب قوات الأمن التي بدأت صباحا بتوقيف بعض المتظاهرين وتعنيف بعضهم، ومنهم الوزير الأسبق والحقوقي المعروف علي يحيى عبد النور، الذي أصيب بكدمات في يده، كما تعرض العشرات إلى عمليات توقيف من قوات الأمن، التي أطلقت سراحهم.
  • وأكد رئيس الحكومة الأسبق أحمد بن بيتور، في تصريحات لـ"الشروق"، أن "هذه بداية مسار" في تعليقه على التحرك السلمي ومحاولات المنع التي دفعت إليها الحكومة أعدادا مهولة من رجال الشرطة الذين لم يترددوا في تفريق المتظاهرين.
  • ولوحظت مشاركة غير مسبوقة من جميع الحساسيات السياسية متنوعة بين التيار الديمقراطي إلى التيار الوطني والتيار الإسلامي والتيار العلماني، حيث أجمع الكل على أن الفساد والرشوة وغياب العدالة الاجتماعية هي العدو الحقيقي للشعب الجزائري، حيث قال عبد السلام رشيدي، زعيم حزب البديل غير المعتمد، إن العدد الرهيب لقوات الشرطة التي تحيط بالمكان تظهر على أنها حالة حصار.
  • ولوحظ مشاركة بعض الوجوه من حزب جبهة التحرير الوطني، المحسوبين على جناح مرشح الرئاسيات السابق، على بن فليس، بالإضافة إلى رئيس الحكومة الأسبق أحمد بن بيتور، وبعض الوجوه من التيار الإسلامي من جماعة الدعوة والتغيير وبعض وجوه حركة الإصلاح المقربين من جماعة عبد الله جاب الله، وقدماء التجمع الوطني الديمقراطي ومنهم الطاهر بن بعيبش ونورالدين بحبوح، وبعض المنشقين عن حزب الدا الحسين، منهم مصطفى بوهادف السكرتير الأول السابق للحزب، الذي أكد أن حضوره من أجل الديمقراطية والحريات الفردية والجماعية.
  • وحاول شبان متظاهرون منع كل من بلعيد عبريكا، من الحضور، طالبين منه "الالتحاق بالوزير الأول أحمد أويحيى"، فيما امتدت عدوى الرفض إلى الرقم الثاني في جبهة الإنقاذ المحلة، علي بلحاج، الذي أعترضه عدد كبير من الشبان، محاولين منعه من المشاركة.
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حركة الشباب والطلبة الجزائريين: لولا سعيد سعدي لذهبت مسيرة 12 فيفري بعيدا


كدت الهيئة الطلابية الوحيدة المشاركة في مسيرة 12 فيفري، حركة الشباب والطلبة الجزائريين، حضور الطلبة بقوة ومشاركتهم في مسيرة الأمس، وأكد بيان حركة الشباب والطلبة الجزائريين، استلمت الشروق اليومي نسخة منه، أنهم يصرون على التغيير بالطرق السلمية والحضارية ما بعد تاريخ أمس.
  • وقالت حركة الشباب إن دخول سعيد سعدي أفشل مسيرة 12 فيفري، وهي المسيرة السلمية التي كان يقف وراءها شبابا لا علاقة لهم بالأحزاب السياسية، مؤكدا أنها كانت ستذهب بعيدا لولا مشاركة زعيم (الأرسيدي).
  • الطيب الهواري :
  • معارضون لدعاة المسيرة يتصدّون ثم يحتجون
  • دامت عملية تطويق المشاركين وفرض الحصار الأمني، في المسيرة التي تحولت إلى اعتصام بساحة أول ماي، أمس إلى وقت متأخر من المساء، حيث فرقت قوات الأمن بقايا المحتجين، في حدود الساعة الرابعة مساء، ووجدت عناصر الأمن صعوبة في تفريق هؤلاء الشباب العاصميين الغاضبين، والذين تحركوا من ساحة أول ماي إلى محطة النقل الحضري المحاذية ثم انتشروا عبر شوارع بلكور.
  • وكادت الأمور تشهد انزلاقا في الوضع، بعدما كانت الوقفة الاعتصامية، طيلة الصبيحة، منقسمة بين مؤيد للمسيرة السلمية، والشباب المعارض لها، والذين كانوا يهتفون باسم الرئيس بوتفليقة، ويدعون قوات الأمن للسماح لهم بالاشتباك مع أصحاب المسيرة، بعبارات "خلونا رأس رأس.. يا لا بوليس"، غير أن الشباب المشارك في المسيرة، خاطبهم بعبارات "التوانسة رجال عليكم"، وأخرى "القضية وطنية.. يا شباب العاصمة"، مما دفع الشباب المتحمس الذين التحقوا بالشباب المستجيب لدعوة تنسيقية قوى التغيير، في حدود الثانية زوالا، ورددوا عبارات مضادة للنظام، ولقوات الأمن، مضيفين "أحنا خاوة.. خاوة.. والليلة نديروا حالة".
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Sept mois après le printemps arabe La perspective d’un changement démocratique s’éloigne en Algérie

Cela fait sept mois qu’un vent de révolte secoue le Moyen‑Orient et le Maghreb. Sept mois depuis le début de la révolution tunisienne qui a abouti à la chute de Ben Ali et à une réaction en chaîne dans tous les autres pays de la région dirigés par des régimes autoritaires. Aujourd’hui, un nouveau paysage politique s’esquisse même si on n’en voit encore que les prémices.

En Tunisie, premier pays touché par la vague de protestation populaire, le dictateur est tombé. L’élection d’une assemblée constituante est prévue le 23 octobre prochain. Certes, des tensions persistent dans le pays, et beaucoup craignent la montée en puissance des partis islamistes, mais le changement est là.
La situation est quasi similaire en Égypte. Hosni Moubarak a dû démissionner le 11 février après plusieurs semaines de manifestations monstres place Tahrir au Caire et dans d’autres villes du pays. L’armée assure la transition, à travers le conseil suprême des forces armées, contesté par une partie de la population qui considèrent que les réformes politiques avancent trop lentement. Mais là encore, les changements sont réels. Les anciens du régime, à leur tête le président Moubarak et ses enfants, ont été arrêtés et seront bientôt jugés lors de procès publics.
En Libye et en Syrie, la situation est plus compliquée. Mais dans ces deux pays, les régimes sont malmenés par les révoltes populaires. A Tripoli, Kadhafi et les troupes qui lui sont fidèles, continuent de résister aux assauts de la rébellion menée par le Conseil national de transition (CNT) avec l’appui d’une coalition internationale. Même si le CNT vient de perdre son chef militaire, avec la mort d’Abdelfatah Younes, les combats se poursuivent.
Et en Syrie, le président Bachar el Assad fait face depuis le 15 mars à un mouvement de contestation, qu’il réprime dans le sang. Selon des ONG, cette répression aurait déjà fait plus de 2000 morts en cinq mois. Mais dans les deux cas, la position adoptée par la communauté internationale contre les deux régimes en place, laisse peu de doutes quant à la chute inexorable des deux tyrans. Le Yémen et Bahreïn connaissent également des mouvements de protestation qui ont tourné à l’affrontement entre les forces gouvernementales et les manifestants.
Au Maroc, la protestation a pris une forme beaucoup moins violente. Les manifestations qui ont eu lieu dans le pays ont poussé Mohammed VI à lancer des réformes. Dans son discours du trône prononcé le 30 juillet, il a annoncé que des élections législatives auront lieu très rapidement pour qu’un premier ministre issu du parti vainqueur soit désigné. La Constitution a également été révisée vers plus de démocratie et adoptée par référendum le 1er juillet dernier, même si une partie de l’opposition s’estime déçue par son contenu.
Reste l’Algérie. Comme ses voisins, le pays a connu au début de l’année une vague de protestations qui s’est déclinée en une multitude de petits mouvements dispersés, essentiellement portés par les syndicats autonomes et affichant des revendications salariales, mais aussi politiques. Mais ces dernières semaines, la tension est un peu retombée. Sur le plan politique, le pouvoir prend son temps pour amorcer les réformes qu’il a promises le 15 avril par la voix du président de la République. Sur certains points, on assiste même à un recul. C’est notamment le cas de l’ouverture des médias publics à l’opposition.
Sur le plan politique, la commission Bensalah a achevé ses consultations à la fin du mois de juin. Depuis, c’est le calme plat. Aucun bilan officiel n’a été communiqué sur ce mois de consultations. Des réformes importantes devraient être votées à la rentrée par l’APN, comme la loi électorale et la loi sur les partis politiques, dans l’optique des élections législatives de 2012. Mais le vent du changement radical n’a pas soufflé sur l’Algérie.
Même les visiteurs étrangers venus dans le pays ces dernières semaines, ont visiblement reçu le même message. Ainsi, le quotidien français, Le Canard enchaîné, rapporte dans son édition du 13 juillet les propos qu’aurait tenu le président français Nicolas Sarkozy lors d’un récent conseil des ministres : « Je suis très satisfait du résultat du référendum au Maroc (du 1er juillet). Plus de 72 % de taux de participation et 94 % de oui. A la lumière de cela, je suis triste pour l'Algérie ».
Selon nos sources enfin, le premier ministre Ahmed Ouyahia aurait récemment confié à un visiteur français que l'objectif principal du pouvoir algérien était d'aboutir l'année prochaine à une Assemblée « plus représentative ». Il n'a pas détaillé ce qu'il entendait par là. Mais ses interlocuteurs ont compris qu’il évoquait un rééquilibrage au sein de l'alliance présidentielle et une ouverture de l'APN à d'autres partis. En d’autres termes, on est loin d’un vrai changement et d’une volonté de réformer l’ensemble du système politique dans le sens d’une plus grande démocratie, comme l’a promis le pouvoir.

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