SNAPAP ALGER

Comité de Femmes Snapap

samedi 22 décembre 2012

أمناء الضبط يستنجدون بسلال لإنقاذ الموقوفين ''تعسفا'

راسلوه من أجل إنهاء أزمتهم مع وزارة العدل

أمناء الضبط يستنجدون بسلال لإنقاذ الموقوفين تعسفا

دعت الفيدرالية الوطنية لقطاع العدالة الوزير الأول، عبد المالك سلال، إلى وضع حد لـ''تعسف مسؤولي وزارة العدل حامية الدستور وقوانين الجمهورية''، وناشدته إيجاد حل لأزمة أمناء الضبط بتفعيل مشروع قانون موظفي العدالة الذي يتم بموجبه الاستقلال عن الوظيف العمومي.
بعد محاولات غير مجدية لإعادة بعث الحوار وطلبات استقبال لم تلق أي رد من جانب وزارة العدل، لجأت الفيدرالية التابعة لنقابة ''السناباب'' إلى الرجل الأول في مبنى الدكتور سعدان، من خلال مراسلة وجهت له، أول أمس، بعنوان ''طلب تدخل''، سردت فيها معاناة أمناء الضبط وموظفي الأسلاك المشتركة مع قرارات الإدارة ''الجائرة'' التي تصدر تباعا منذ تاريخ شن الحركة الاحتجاجية التي أدت إلى شل المحاكم والمجالس القضائية في أفريل الماضي، وترتبت عنها توقيفات شفوية مع تجميد الراتب الشهري والمنح العائلية دون أي سند قانوني.

وأشارت إرسالية ذات التنظيم النقابي إلى وجود أشكال أخرى من التجاوزات في حق مئات الموظفين الذين شاركوا في الاحتجاجات، حيث يتعرض حاليا الموظفون في أماكن العمل بمختلف محاكم ومجالس الوطن إلى مضايقات وإهانات وتحويلات يومية، وقد صلت الأمور لحد المتابعات الجزائية. وارتأت الفيدرالية إخطار الوزير الأول بما يجري من تعسفات مسيئة في نهاية المطاف لقطاع العدالة، إذ تم التعدي على القانون 90-02 المؤرخ في 06/02/1990 المنظم لممارسة حق الإضراب، كما سجل في نفس الإطار خرق القانون 90-14 المؤرخ في 06/02/1990 المحدد والمنظم للنشاط النقابي، ولاسيما المواد من 50 إلى 57 التي تنص صراحة على منع الإدارة من تسليط أي عقوبة على الممثل النقابي.

وأرفقت الفيدرالية مراسلتها بنسخة عن المشروع التمهيدي للقانون الأساسي الذي يتحول بمقتضاه موظفو قطاع العدالة (أمناء الضبط والأسلاك المشتركة) من المادة 03 إلى المادة 02 لقطاع الوظيفة العمومية، وهذا بعد دراسة وتعديل النسخة المقترحة من طرف وزارة العدل العام 2006 والتي لا تزال، حسب الفيدرالية، حبيسة أدراج الوزارة، وكان مفروضا، نسبة لمحتوى محضر اجتماع موقع بين الوزارة وممثلي الموظفين في فيفري 2011، تحيينه من قبل الإدارة المركزية ليتم توزيعه على المجالس القضائية من أجل إثرائه تحضيرا لدراسته ضمن لجان مشتركة، وهو ما لم تلتزم به الوزارة

أمال ياحي



 


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mercredi 19 décembre 2012

عاجل وهام جدا خاص بالأحرار فقط


عاجل وهام جدا خاص بالأحرار فقط

أبلغنا مصدر موثوق اليوم 18- ديسمبر 2012 على الساعة17 مساء أنه تم طرد عائلة لمياء الحموي من مخيم سيدي فرج من طرف الأمين للهلال الأحمر الجزائري السيد بوشاقور الذي أخبر أفراد العائلة أنه تلقي هذه التعليمات من طرف السلطات العليا للبلاد بعد تدخلها عبرا لقناة الفضائية " المغاربية " مطالبة بتحسين الظروف المزرية للاجئين السوريين مع احترام الحيات الإنسانية .
وهم الآن احتموا عند مواطنين جزائريين مساندين لثورة السورية كانوا قد تعرفوا ا عليهم منذ مجيئهم إلى الجزائر
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mardi 18 décembre 2012

Lutte contre la corruption

 Lutte contre la corruption

10 ans après la mort du journaliste Abdelhaï Beliardouh, victime de séquestration, de violences, de torture ,d’humiliations , la cour criminelle de Tébessa a acquitté, par magie noire sortie des entrailles de la corruption et de l’avilissement devant le pouvoir de l’argent, les quatre accusés, dont le principal, Saâd Garboussi , à la grande stupéfaction des membres de sa famille et de la partie civile.
Acquittement!!!! Le deuxième assassinat de Abdelhai Beliardouh, dit Azza!
Le verdict est venu réaffirmer
la volonté du pouvoir de faire taire toutes les voix discordantes et attester de sa mainmise sur l’ensemble des institutions de la République en particulier l’institution judiciaire.
Il était insensé de croire que la justice échapperait à une logique qui met toutes les administrations et les assemblées dites représentatives au service d’un pouvoir despotique qui ne s’encombrera ni de scrupules ni de doutes pour écraser impitoyablement tous ceux qui croient qu’il est impossible de mener la lutte contre la corruption sans lutter contre les corrompus.
Cette logique porte un coup terrible à l’autorité politique et morale de l’Etat, au moral des citoyens.
Au-delà de la protestation et de l’indignation qu’il leur faut légitiment manifester, toutes les femmes et tous les hommes d’honneur que compte notre pays doivent maintenant prendre l’exacte mesure de ces nouveaux et dangereux développements et de leur signification pour l’avenir.
L'heure est à la mobilisation consciente et collective. L'heure est à la convergence des efforts, des luttes, à l'unité d'action et au rassemblement des énergies, pour que le poids du mouvement populaire patriotique et son influence au sein de la société civile, dans les organisations politiques, syndicales et sociales

Les correspondants locaux de la presse démocratique, véritable relai pour le mouvement social, qui apportent avec persévérance et courage une information et un éclairage sur les luttes dans la société se voient ainsi soumis à une logique inacceptable, leurs vies leurs intégrités morale et physiques sont plus que jamais menacés.
les citoyennes et citoyens, les démocrates et patriotes où qu’ils se trouvent doivent encourager la mise en place d’une législation qui protège et développe la presse démocratique et soutenir plus fortement encore dans leurs luttes les journalistes algériens dont l’esprit de responsabilité doit continuer à s’élever pour réaliser de nouvelles conquêtes, Il faut se mobiliser vigoureusement pour défendre ce bien précieux qu’est la liberté de la presse, maillon indispensable pour l’exercice de la démocratie, pour continuer à mobiliser les consciences et renforcer la lutte pour un état démocratique moderne dans la forme et dans le fond
Citoyennes, citoyens venez tous au rassemblement qui sera organiser le samedi 22 décembre a 10h a la maison de la presse Tahar Djaout pour honoré la mémoire du martyr Abdelhaï Beliardouh
victime de l’injustice la plus abjecte, exigeons que la vérité soit dite et que justice soit faite
Gloire a nos martyrs de la dictature
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اعتقال اطار نقابي مستقل


عاجل  اعتقال الناشط النقابي و الحقوقي أحمد منصري عضو المكتب التنفيذي للفدرالية الوطنية لأعوان الامن و الوقاية المنضوية تحت لواء "سناباب " بولاية تيارت
اعتقلت اليوم 18ديسمبر 2012 على الساعة 11صباحا قوات الأمن التابعة لقصر الشلالة بولاية تيارت الناشط الحقوقي و النقابي أحمد منصري بتهمة تصوير الوضعية المزرية لمستشفى قصر الشلالة بالهاتف , وهو داخل مركز الأمن لحد الآن
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lettre à tous les syndicats affiliés



ROSA PAVANELLI
Secrétaire générale

Chers / Chères Collègues,
C’est avec une grande humilité, beaucoup d’espoir et une certaine appréhension que j’écris ma première lettre à tous les syndicats affiliés en tant que Secrétaire générale de l’Internationale des services publics.

D’importants défis nous attendent, et c’est à nous tous, ensemble, de créer des solutions. Les affiliés de l’ISP présents au Congrès de Durban, en Afrique du Sud, nous ont accordé un mandat fort pour les cinq prochaines années. Beaucoup de bonne volonté se manifeste de toutes les régions du globe. Maintenant, nous devons passer à l’action. Le Congrès a confié de nombreuses tâches à l’ISP, trop de tâches . Nous devrons faire des choix. Nos ressources ne sont pas infinies et nos effectifs ne sont pas considérables. Pour que nous puissions accomplir la mission qui nous a été donnée à Durban, nous devons mieux organiser nos priorités, être plus souples et plus spécifiques, de même que nous devons allier plus étroitement nos capacités à vos forces et à vos priorités. Je suis convaincue que l’ISP sera à même de relever ces défis lorsque nous pourrons mieux intégrer et associer nos syndicats à tout ce que nous faisons.

Bien que notre personnel ait travaillé sans répit pendant des mois pour préparer le Congrès, je lui ai demandé de maintenir ce niveau d’effort afin de soutenir les processus imminents de prises de décision dans nos régions et pour le Conseil exécutif mondial. Nous préparons un document de discussion pour les prochaines réunions des comités consultatifs sous-régionaux et des comités exécutifs régionaux, ainsi que celle du Conseil exécutif mondial, qui se tiendra en mai. Ce document portera sur les choix relatifs aux priorités et sur les ressources et le temps du personnel qui seront consacrés aux actions les plus importantes. Les résultats de ce processus nous aideront à définir les actions que nous réalisons, la manière dont nous travaillons et dont nous finançons nos activités.

Pour l’heure, je souhaite attirer votre attention sur deux questions d’une extrême urgence :

Du 5 au 20 juin, l’OIT organisera sa conférence annuelle, la CIT. Un des principaux points de cette conférence réside dans un rapport sur la Convention 151 (Convention concernant la protection du droit d'organisation et les procédures de détermination des conditions d'emploi dans la fonction publique). Nous estimons qu’il est important que les syndicats des services publics soient présents et actifs à la conférence de cette année. C’est pourquoi nous appelons nos affiliés à demander au plus vite à leurs confédérations syndicales nationales de participer à leur délégation nationale à la CIT. En fonction des pays, ce processus peut être compliqué et nécessiter une action immédiate de votre part. Si vous avez besoin d’aide ou de conseils au sujet de ce processus, merci de contacter Sandra.Vermuyten@world-psi.org

Du 26 au 30 mars, le Forum social mondial se réunira à Tunis, en Tunisie. Lors du Congrès de Durban, l’ISP a plaidé en faveur d’une résolution sollicitant notre participation à ce Forum social mondial, en partie pour assurer nos camarades du Maghreb de tout notre soutien. Nous sommes déjà en train de discuter des initiatives à prendre dans les domaines suivants :

•    Violence à l’encontre des femmes
•    Jeunesse et emploi
•    Droits syndicaux
•    Santé
•    Droit à l’eau et à l’assainissement
•    Énergie et changement climatique

Nous avons besoin de savoir rapidement quels sont les syndicats qui souhaitent participer à ces activités. Par ailleurs, nous recherchons des syndicats désireux de contribuer au financement des frais de certains participants. Si vous avez besoin d’aide ou d’orientation sur ce processus, veuillez contacter David.Boys@world-psi.org

Je me réjouis de travailler avec vous au cours des mois et années à venir.

Je saisis cette occasion pour vous adresser à vous et à vos proches mes meilleurs vœux de bonheur et de paix pour l’année 2013.

Cordialement,


ROSA PAVANELLI
Secrétaire générale
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lundi 17 décembre 2012

Lettre ouverte à M. le Président de la République Française

Lettre ouverte à M. le Président de la République Française à l’occasion de sa visite officielle en Algérie


Paris, le 17 décembre 2012

A l’attention de: M. François Hollande, Président de la République Française

Objet : Lettre ouverte à l’occasion de la visite officielle du Président de la République Française en Algérie



Monsieur le Président de la République,



Vous vous apprêtez à effectuer une visite officielle en Algérie – visite qui a pour ambition de « rétablir une relation politique de confiance à la hauteur des ambitions de nos deux peuples et tournée vers l'avenir ». A cette occasion, nous, organisations signataires, souhaitons attirer votre attention sur les questions relatives aux droits de l’Homme, y compris les droits économiques, sociaux et culturels, et aux libertés fondamentales dans le cadre des relations entre la France et l’Algérie.

Nous tenons, tout d'abord, à saluer votre décision de reconnaître le massacre, le 17 octobre 1961, de manifestants algériens, en plein cœur de Paris. Cette décision, nous l’espérons, sera suivie d’une dénonciation du système colonial et des crimes qu’il a engendrés alors, afin de permettre notamment un travail de mémoire conjoint et apaisé sur l’Histoire commune, une plus grande capacité des nouvelles générations d’origine algérienne à assumer leur citoyenneté française ainsi que l’établissement de relations normalisées entre la France et l’Algérie. Nous sommes également convaincus que le droit de vote aux élections locales accordé aux étrangers établis en France, ce qui concerne donc les Algériens y vivant, devrait contribuer positivement à cette évolution.

Monsieur le Président, parmi les « 60 engagements » de votre projet présidentiel, vous vous promettez de « [développer] la relation de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel […] en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité ». Cette visite officielle en est une première étape. Nos organisations croient que cette « relation de confiance » que vous souhaitez développer pendant votre présidence avec les autorités algériennes doit se faire au bénéfice de certains progrès en matière de droits de l’Homme et des libertés démocratiques, ainsi que de tous les acteurs de la société civile indépendante en Algérie.

Or, depuis l’annonce des réformes politiques en avril 2011, la répression à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme et des militants syndicaux n’a fait que s’amplifier en Algérie. En contradiction avec la Constitution du pays et les conventions internationales que l’Algérie a ratifiées, le harcèlement judiciaire à l’égard de défenseurs des droits de l’homme et de militants syndicaux, la répression policière, l’interdiction injustifiée de manifestations et réunions publiques, le recours à des pratiques administratives abusives entravant la création et le fonctionnement des associations et des syndicats autonomes élèvent des obstacles considérables à l’action de la société civile algérienne. Plusieurs lois promulguées en janvier 2012 et présentées comme des ‘réformes démocratiques’ sont en réalité une régression des libertés publiques, en particulier la loi n° 12-06 qui rend plus difficile la création, le financement et le fonctionnement quotidien des associations et la loi n° 12-05 sur l’information qui entrave l’indépendance des journalistes et la liberté d’opinion et de publication. Par ailleurs, plusieurs demandes de création de nouveaux syndicats autonomes dans différents secteurs se heurtent à un refus d’enregistrement non motivé. De plus, l'impunité des auteurs de disparitions forcées et d'autres violations graves et massives des droits de l'Homme commises durant les années 90 reste toujours de mise, malgré les nombreuses condamnations formulées par différents organes du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies.

À l’occasion de votre visite, nos organisations vous demandent d’inclure en priorité, dans toute négociation avec les autorités algériennes, la question du respect et de l’application réelle des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme ainsi que des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT), ratifiées par l’Algérie. A cet égard, nous tenons également à vous faire part des obstacles à la délivrance de visas que nos organisations comme d’autres organisations internationales des droits de l’Homme ou syndicats étrangers rencontrent et qui ont pour effet d’entraver le travail sur le terrain avec les organisations algériennes.

Nous croyons, par ailleurs, que la France serait mieux entendue si elle cessait de pratiquer une politique entravant la liberté de circulation des algériens à l’intérieur de ses frontières, comme dans les autres pays européens. Ces entraves qui touchent tous les secteurs de la population sont ressenties comme autant de manifestations de mépris.

Enfin, nos organisations vous invitent, Monsieur le Président, à saisir l’occasion de votre visite pour rencontrer la société civile afin d’entendre l’intense aspiration démocratique des Algériennes et des Algériens. Nous espérons que celle-ci sera en outre l’occasion de mettre en place des mécanismes qui permettent de consulter et d’associer la société civile indépendante des deux pays au renouveau de la coopération entre la France et l’Algérie.

Confiants de l'attention que vous voudrez bien porter à notre requête, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre haute considération.

Signataires :

M. Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH)

Mme Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH)

M. Michel Tubiana, président du Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH)

M. Halim Derbal pour le Bureau de l’association Agir pour le Changement Démocratique en Algérie (ACDA)

Mme Nassera Dutour, porte-parole du Collectif des familles des disparu(e)s en Algérie (CFDA)

M. Stéphane Enjalran, président du Comité International de Soutien au Syndicalisme Autonome Algérien (CISA)

Me Noureddine Benissad, président de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH)

M. Rachid Malaoui, président du Syndicat National Autonome du Personnel de l’Administration Publique (SNAPAP)

Me Amine Sidhoum, coordinateur du Réseau des Avocats pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDH)
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Journée internationale des migrants

18 décembre 2012 – Journée internationale des migrants – « La solidarité entre travailleurs est indispensable en période de crise » – Rosa Pavanelli, Secrétaire générale de l’Internationale des services publics.

À l’occasion du 18 décembre, Journée internationale des migrants, l’Internationale des services publics appelle tous ses affiliés à continuer de lutter activement contre le racisme, la xé

nophobie et toutes les formes de discrimination, au travail et dans la société.

Les pays durement touchés par la crise constatent une recrudescence des campagnes haineuses, de la propagande raciste et des violences à l’égard des migrants. La réduction des services publics et l’incertitude économique font le lit des divisions, certains n’hésitant d’ailleurs pas à faire des migrants et des politiques d’immigration les boucs-émissaires du chômage. Les migrants, en particulier les femmes et les jeunes, sont touchés de manière disproportionnée par les licenciements massifs et la réduction des dépenses publiques. Les migrants sont les premiers à perdre leur emploi et à être coupés de services publics essentiels comme la santé, l’éducation, le logement et l’aide sociale, nécessaires à leur survie et à leur bien-être.

« C’est en cette période de crise que la solidarité entre travailleurs prend tout son sens » a déclaré Rosa Pavanelli, la nouvelle Secrétaire générale de l’Internationale des services publics. « Nous devons combattre les relents nauséabonds du racisme, de la xénophobie et de la discrimination qui réapparaissent dans nos sociétés et stigmatisent les plus vulnérables d’entre nous » souligne-t-elle.

L’ISP et ses affiliés du monde entier viennent de tenir leur 29ème Congrès mondial à Durban, en Afrique du Sud, lors duquel ils ont réaffirmé leur engagement envers les droits syndicaux, l’égalité, la justice sociale et économique et le développement durable pour toutes et tous.

Dans le cadre de son nouveau Programme d’action pour les cinq années à venir, l’ISP s’est engagée à continuer de travailler main dans la main avec la société civile et les associations locales pour défendre les droits humains des migrants et endiguer le racisme, la xénophobie et la discrimination sous toutes ses formes. Les affiliés de l’ISP ont adopté des résolutions condamnant vivement la discrimination et l’exploitation des travailleurs migrants ainsi que les méthodes de recrutement contraires à l’éthique. Les affiliés s’engagent à défendre les droits des travailleuses et travailleurs migrants et à les représenter dans leurs structures syndicales.

Les affiliés de l’ISP estiment qu’il ne faut pas discriminer les personnes nouvellement arrivées dans un pays pour y travailler, mais au contraire, les doter des mêmes droits et obligations que tout un chacun. Il s’agit là de l’un des fondements du principe d’égalité de traitement cher à l’ISP.

Au niveau mondial, les affiliés continueront de consolider le cadre normatif fondé sur les droits applicable aux travailleurs migrants et à leurs proches. Les affiliés s’engagent à renforcer leur campagne en faveur de la ratification de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille de 1990, et des Conventions de l’Organisation internationale du travail sur les travailleurs migrants (C97 et C143).

« Il n’y a de vraie solidarité que si l’on réussit à protéger les plus vulnérables d’entre nous, au travail et dans la société. Nous devons agir vite, et sans tarder » ajoute Rosa Pavanelli.
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samedi 15 décembre 2012

Rencontre avec Nassira Ghozlane







Rencontre avec Nassira Ghozlane, Secrétaire générale de la SNAPAP, Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique, Algérie.





Lors de sa participation au 29ème congrès de l’Internationale des Services Publics, la délégation de la CGSP wallonne a eu l’occasion de rencontrer, parmi les quelque 1400 représentants de fédérations syndicales provenant du monde entier présentes à ce congrès, la Secrétaire générale du SNAPAP, Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique d’Algérie. Son interview a permi à nos camarades belges d’en savoir un peu plus sur la situation syndicale dans ce pays, ainsi que sur le combat quotidien mené de longue haleine par le premier syndciat autonome du monde arabe, et l’un des seuls syndicats algériens affirmant fermement son indépendance face au pouvoir répressif du gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika.

Mise en contexte

En octobre 1988, après plusieurs années de gestion autocratique des affaires de l’Etat par le Président Chadli Bendjedid (1979-1992) et son appareil, le gouvernement algérien connaît un bouleversement politique important initié par une série de mobilisations sociales violentes, réclamant une démocratisation de la société algérienne. Sorte de prémisse d’un printemps arabe avant la lettre, cette série de troubles sociaux a entraîné de la part du pouvoir en place l’introduction de réformes politiques mettant fin au système de parti unique (le FLN – Front de Libération Nationale) et assouplissant les restrictions à la liberté d’expression, d’association et d’organisation. Plusieurs associations de la société civile voient le jour, de nouveaux journaux sont édités, des partis politiques se constituent.

C’est dans ce contexte d’ouverture qu’est créé le SNAPAP, Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique, première organisation syndicale indépendante offrant un contre-poids et une alternative au syndicat d’Etat, l’UGTA (Union Générale des Travailleurs Algériens). Créée en 1956 par le FLN pendant la guerre d’indépendance pour organiser les révoltes face à l’armée française, l’UGTA est devenu un syndicat d’appareil, aux intérêts communs à ceux du parti en place, et n’offrant plus aucune perspective de contre-pouvoir. L’UGTA a d’ailleurs signé il y a 5 ans un protocole d’accord avec le gouvernement algérien interdisant toute action de grève ou de manifestations.

Le SNAPAP voit le jour en 1990, dans la foulée de cette ouverture démocratique. Les beaux jours dureront peu, car dès 1991 et l’arrivée en tête lors au premier tour des élections législatives du parti politique islamiste FIS (Front islamique du Salut), le Haut Conseil de sécurité, dominé par l’armée, invalide le scrutin et décrète aussitôt l’état d’urgence. S’en suivra une décennie de conflit civil sanglant, ayant coûté la vie à quelque 200 000 personnes et dont on dénombre toujours plusieurs dizaines de milliers de disparus.

Depuis 20 ans, le régime algérien a évolué dans le sens d’une « démocratie de façade »[1], à savoir « un système qui n’est ni un Etat totalitaire à part entière, ni une démocratie viable », et dans lequel il a jusqu’à présent été difficile d’observer le moindre progrès notoire en termes d’effectivité des droits politiques - théoriquement existants mais laissés lettre morte dans la pratique. « En somme, résume Claire Beaugrand, le régime algérien a réussi à instituer un « nouvel autoritarisme » (King, 2009), s’imposant par des mesures de restriction et de répression contre la liberté d’expression et d’association.[2] […] S’en est suivie une désaffectation générale du public vis-à-vis du politique, qui s’est traduite par une baisse des taux de participation aux différentes élections organisées régulièrement depuis 1995. Dans un certain nombre de cas, ces élections sont marquées par des irrégularités, y compris des allégations de fraude, et le boycott de l’opposition. »[3]

Cette perte de confiance dans le monde politique, ainsi que le souvenir encore vif du traumatisme qu’a provoqué le conflit des années 1990, explique en grande partie l’immobilisme social qu’a connu l’Algérie jusqu’en 2010.
Cependant, le printemps arabe est passé par là. Et avec lui, le vent d’espoir qu’il a suscité dans de nombreux autres pays arabes, entraînant au minimum des réformes politiques et/ou socio-économiques profondes (Yémen, Jordanie, Maroc) et, au mieux, la chute de dictateurs comme Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte, Khadafi en Lybie.

Le gouvernement algérien, hanté par l’idée des remous contagieux que pourraient provoquer ces révoltes, a réagi aux multiples émeutes qui ont jalonné les années 2010 et 2011 (au total, des dizaines de milliers de manifestations ont eu lieu, souvent fortement réprimées – on dénombre 5 morts parmi les manifestants en janvier 2011) d’une part, en recourant à la force de son armée pour « mater » les mouvements sociaux, et d’autre part, en achetant la paix sociale à prix d’or – ou, devrait-on dire, de pétrole.

Dans un pays où le chômage est endémique – touchant notamment de plein fouet les jeunes, (70 % de la population), et n’épargne pas les jeunes diplômés universitaires -, et où les revendications socio-économiques sont historiquement séparées des revendications politiques (contrairement à d’autres pays de la région, comme la Tunisie, où ces deux types de revendications sont intrinsèquement liés), la « combinaison de mesures d’apaisement et de recours à la force »[4] a jusqu’à présent porté ses fruits dans une large mesure. 
Les recettes pétrolières colossale dont jouit le pays ont en effet permis d’ « accorder des augmentations de salaire, de subventionner les denrées alimentaires de base, de financer des investissement générateurs d’emplois », entraînant une augmentation de 25 % des dépenses publiques en 2011, et une prévision allant dans le même sens (17 % du budget consacrés à l’ apaisement social) pour 2012. Il est utile de souligner que les retards de paiement des salaires de certaines catégories de fonctionnaires se comptent souvent en mois, voire en années.

Mais ces mesures destinées à acheter la docilité de la population ont-elles eu raison de toute initiative de changement et de contestation ? Heureusement, il n’en est rien !

C’est notamment ce que nous a expliqué Nassira Ghozlane, Secrétaire générale du SNAPAP et militante active pour le droit des femmes en Algérie.

Un printemps syndical en Algérie ?

Le SNAPAP, 1er syndicat autonome d’Algérie, compte environ 300 000 membres. Il a également été le 1er à affilier les travailleurs précaires (intérimaires, CDD, ..) et les chômeurs et a, depuis le début des émeutes dues au manque d’emploi et à la hausse des prix des matières premières, appelé à manifester pour demander des réformes profondes dans le système, organisant et encadrant des manifestations rassemblant toutes catégories de population.

Le printemps arabe a en effet provoqué un réveil des revendication syndicales dans un pays où l’UGTA régnait jusqu’à présent en « maître » dans le domaine de la représentation des travailleurs. Le SNAPAP, important syndicat autonome de la fonction publique s’inscrivant clairement en opposition face à la politique conciliante menée par l’UGTA, a contribué, à travers sa forte présence sur le front des mobilisations, à inspirer de multiples initiatives de groupes de travailleurs, issus tant du secteur public que privé, dans le sens d’une volonté d’organisation autonomisée du joug de l’UGTA.
(Il est intéressant de souligner le fait que les policiers et militaires qui sont intervenus pour réprimer les mouvements sociaux de janvier-février 2011, ainsi que la manifestation du 1er Mai organisée par les syndicats indépendants, étaient regroupés et hébergés dans le centre de formation de l’UGTA…)

Ainsi, aujourd’hui, l’on assiste à deux phénomènes dans le paysage syndical algérien : d’une part, des groupes de travailleurs s’associent dans le but de créer de nouveaux syndicats autonomes ; d’autre part, certaines sections faisant partie de l’UGTA s’en distancient et  soit, rejoignent le SNAPAP, soit se lancent dans la création de leur propre syndicat. Le SNAPAP ne peut en effet affilier que les travailleurs du secteur public.

Ces différents groupes font régulièrement appel au SNAPAP dans le but d’obtenir une aide juridique dans la constitution de leur nouvelle entité syndicale, aide qui s’avère précieuse lors de la rédactions des statuts et de leur introduction pour validation au Ministère du Travail, qui bien qu’une ouverture relative au monde syndical ait été décrétée depuis les événements liés au printemps arabe[5], fait tout pour rendre la reconnaissance de ces nouveaux statuts des plus laborieuses.

A l’heure actuelle, dix demandes de constitution de nouveaux syndicats sont toujours bloquées au Ministère. Par ailleurs, les mouvements de grèves continuent au sein du corps des fonctionnaires. Une grève au sein du Ministère de la Justice a ainsi été menée dans l’entièreté du pays le 10 mai dernier, suivie par 95 % des travailleurs, avec pour conséquence la suspension immédiate de leurs fonction de 50 membres du bureau exécutif du SNAPAP, parmi lesquels 80 % étaient des femmes.

Le SNAPAP finance son fonctionnement sur base des cotisations des affiliés, mais celles-ci restent faibles et peu régulière au vu de la situation de crise structurelle que vivent les fonctionnaires publics. L’entièreté du secrétariat du syndicat, y compris sa Secrétaire générale et son Président, exercent leur activité syndicale à titre totalement bénévole, et ne bénéficient pas d’un détachement de la part de leur secteur professionnel, ce qui les oblige à travailler pour le syndicat lors de leurs congés et pendant leur temps libre.


Vers un élargissement de l’autonomie syndicale

Afin de restreindre l’amplitude d’action de ce syndicat contestataire, le gouvernement a sorti du secteur public certaines branches qui en faisaient partie, (parmi lesquelles le traitement des déchets) et ce, soit en les privatisant, soit en les rendant dépendantes de la seule entité étatique. Le SNAPAP aide cependant les travailleurs de ces entreprises nouvellement privatisées, ainsi que ceux de secteurs publics jusqu’alors non représentés syndicalement, à créer des syndicats autonomes afin de faire valoir leurs droits. Au jour d’aujourd’hui le SNAPAP a déjà reçu plus d’une vingtaine de demandes d’aide de la part de groupes de travailleurs désireux de se constituer en syndicat. Parmi les 10 demandes actuellement en cours de traitement au Ministère du Travail, 5 concernent des secteurs publics en partie privatisés, à savoir ceux de l’énergie, de la poste, du nettoyage, de l’industrie du papier et de l’enseignement supérieur.

L’objectif étant de créer une nouvelle confédération regroupant les syndicats des services publics ainsi que ceux représentants les travailleurs du privé (ces derniers ne bénéficiant jusqu’à ce jour quasiment d’aucune représentation syndicale) et ce, dans les plus brefs délais : Nassira Ghozlane envisage l’officialisation de cette confédération, la Confédération Nationale Autonome des Travailleurs Algériens (CNATA), déjà reconnue par la CSI, au plus tard pour le premier trimestre 2013, lorsque les nouveaux syndicats autonomes en cours de constitutions se seront officiellement institués.

Les demandes émanent également de corps de métier dont l’adhésion syndicale peut paraître surprenante. A titre d’exemple, citons celle des « gardes communaux », corps paramilitaire créé par le gouvernement en marge de la police officielle, milices paramilitaires chargés de maintenir l’ordre principalement dans les zones rurales et de réprimer tout mouvement de protestation sociale. Lors du printemps arabes, certains membres de ces milices sont descendus dans la rue afin de réclamer une clarification de leur statut (ils sont moins bien payés que la police officielle, et ne bénéficient pas des mêmes droits), et ont adressé une demande d’affiliation au SNAPAP, qui bien que ne pouvant accepter leur requête au vu de la contradiction éthique que celle-ci aurait engendrée (ces gardes communaus ont participé à la répression de la plupart des mouvements syndicaux dans le pays), a accepté de les aider dans la création d’un syndicat indépendant.

Un syndicat exemplaire en matière de parité et de défense des jeunes précaires

Le SNAPAP a fait de la parité et du respect des droits de la Femme son cheval de bataille. Dès 2003, est créée en son sein une Commission chargée de la défense des droits des femmes. Cette commission deviendra rapidement la colonne vertébrale du syndicat, et sera multipliée au sein des municipalités dans l’ensemble du pays. Lors du dernier congrès de la fédération, en 2011, a été introduite dans les statuts une clause instituant la parité totale au sein de tous les organes de direction et du comité exécutif de chaque secteur représenté (29 secteurs au total, parmi lesquels les plus importants en nombre d’affiliés sont la santé, la justice, les collectivités territoriales, la formation professionnelle et l’éducation…). Ainsi, là où le poste de Secrétaire général est occupé par un homme, celui de Secrétaire général devra l’être par une femme, et vice versa. Une grande victoire dans la lutte permanente pour le respect de l’égalité de genre.

Par ailleurs, une commission consacrée entièrement à la défense des jeunes travailleurs précaires et jeunes chômeurs a également vu le jour, facilitant leur affiliation et organisant manifestations, grèves et sittings devant le palais présidentiel en défense de leurs droits . En Algérie, quelque 30 000 jeunes diplômés du secteur de l’enseignement subissent les affres de l’accumulation des contrats précaires, et certains ne perçoivent parfois leur salaire qu’après 2 ou 3 ans !
Un réseau national facilitant la communication et la mise en contact des jeunes entre eux à travers le pays a également été créé.

La Secrétaire générale Nassira Ghozlane met un point d’honneur à défendre cette avancée, et est bien décidée, malgré son mandat de Secrétaire générale nationale, à continuer à militer ardemment au sein du SNAPAP pour la défense des jeunes et des femmes, les plus violemment touchés par la crise, mais également pour la défense de l’ensemble des travailleurs algériens, de toutes villes et de tous secteurs, et pour l’effectivité des droits syndicaux dans un pays où, comme dans beaucoup d’autres, le syndicalisme est un sport de combat.







[1] Claire Beaugrand, « Algérie : des réformes politiques pour éluder le printemps arabe » dans l’ouvrage collectif Le printemps arabe : premier bilan. Points de vue du Sud, coordonné par Bichara Khader, Centre Tricontinetal & Ed. Syllepse, collection alternatives sud, 2012, pp. 137-152.
[2] A titre d’exemple, notons ce décret de juin 2001 qui « interdit sans limite d’application dans le temps tout rassemblement public dans la capitale ». (Op. Cit.)
[3] Idem
[4] Op. Cit.

[5] Le Président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui n’avait plus fait d’apparition publique adressée en direct depuis 1989, est apparu en 2011 face à la Nation pour annoncer la mise en œuvre de réformes et la levée de l’état d’urgence.
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vendredi 14 décembre 2012

Tunisie


Tunisie : L’ISP proteste contre les attaques envers l'UGTT et ses membres+

 M. Moncef Marzouki
Président de la République de Tunisie
Palais de Carthage
2016 Carthage
TUNISIE
Fax : +21671983998
Références: PW/SV/CHM
Contacts: Rights@world-psi.org
11 décembre 2012
Monsieur le Président,
L’Internationale des Services Publics appelle le gouvernement tunisien à protéger les droits
syndicaux et enquêter sur les attaques contre l'UGTT et de ses membres
Au nom des 20 millions de travailleurs et de travailleuses du secteur public du monde entier, l’Internationale
des Services Publics (ISP) appelle le gouvernement tunisien à respecter et à protéger les droits syndicaux.
L’ISP se déclare profondément préoccupée par les récents événements qui ont eu lieu en Tunisie, en
particulier les actes de violence contre des dirigeants syndicaux et des syndicalistes, et contre les locaux de
l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).
L’ISP appelle les autorités tunisiennes à respecter les conventions internationales du travail, ainsi que les
droits humains et syndicaux, dans l’intérêt de la nation tunisienne.
Le 4 décembre 2012, des militant(e)s syndicaux et des travailleurs et travailleuses ont préparé la
commémoration de l’assassinat de Farhat Hached, le dirigeant nationaliste et fondateur de l’UGTT. Ce
rassemblement pacifique a été interrompu par une bande de miliciens pro-Ennahdha, qui a attaqué le siège
syndical central, armés de pierres, d’épées et de bombes lacrymogènes, appelant à la dissolution de
l'UGTT. Des militant(e)s de l’UGTT et des personnes soutenant le syndicat ont été agressés. Parmi eux, se
trouvaient des membres de l’exécutif national et certaines des victimes ont été hospitalisées.
Les syndicats ne peuvent pas exercer leurs droits dans un climat de violence, de pressions ou de menaces
à l'encontre de leurs dirigeant(e)s ou de leurs membres. Il est du devoir du gouvernement de protéger les
droits des syndicats et de s'assurer qu'une enquête complète et rapide soit réalisée afin d'identifier ceux qui
ont initié et mené ces attaques. L’ISP exhorte le gouvernement tunisien à prendre des mesures et faire
respecter les droits de ses citoyen(ne)s.
L’ISP appelle le gouvernement tunisien à travailler en collaboration avec l'UGTT afin qu'une solution à cette
crise puisse être trouvée, et à veiller à ce qu'aucune nouvelle violence ne se produise, en particulier en ce
qui concerne l'action de protestation générale annoncée par l'UGTT pour le 13 décembre.
Salutations,
Rosa Pavanelli
Secrétaire générale

 

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mercredi 12 décembre 2012

9ème forum pour l'avenir



Le SNAPAP a assister au 9ème forum pour l'avenir

de l'Initiative du Grand Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord

Les objectifs clés

Chacun des pays du G-8, aidé du co-président régional, a dirigé ne serait-ce qu’une fois l’Initiative des pays du BMENA pour le Grand Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Plusieurs responsables de la société civile dans la région appellent à « moins de discours et à plus d’action » en 2012. Cette année, les co-présidents et les ONG partenaires proposent les objectifs suivants pour le processus BMENA 2012 :
  • Poursuivre les principales recommandations antérieures de la société civile plutôt que d’utiliser les ateliers régionaux pour identifier de nouvelles recommandations.
  • Assurer une plus grande interaction entre le gouvernement et la société civile dans le cadre des ateliers de travail régionaux, des dialogues nationaux et du Forum pour l’avenir.
  • Solliciter de la part des gouvernements et des organisations membres davantage d’actions spécifiques et d’engagements à la réforme.
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Sit-in des chômeurs à Ouargla

Le coordonnateur de la CNDDC arrêté, puis relâché


Le coordonnateur national du Comité pour la défense des droits des chômeurs, Tahar Belabbès, a été arrêté, hier à Ouargla, au moment d’un rassemblement devant la direction régionale de l’Agence nationale pour l’emploi (ANEM).

Les chômeurs de Ouargla avaient en effet décidé de tenir une nouvelle fois un sit-in devant la direction de l’emploi. Tahar Bellabès, habitant de la ville, a été arrêté et emmené au commissariat. Selon lui, il est accusé de «comploter avec une puissance étrangère et de salir l’image de l’Algérie». Ces thèses sont rejetées par Bellabès, qui indique qu’il ne demande que la restitution des droits aux chômeurs qui sont discriminés. Vers 16h, le coordonnateur de la CNDDC a été libéré. Il est à noter que le mouvement des chômeurs a démarré de la ville de Ouargla à partir de l’année 2006. Peu à peu, le mouvement voit l’adhésion de chômeurs établis dans une dizaine de wilayas. La CNDDC active avec le sceau du Snapap.
M. B.
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dimanche 9 décembre 2012

Les greffiers menacent d’un sit-in à Alger




Les greffiers menacent d’un sit-in à Alger



En signe de protestation contre la récente décision de la tutelle qui oblige les travailleurs à déterminer leur affiliation syndicale, la Fédération nationale du secteur de la justice (FNSJ) a décidé de réinvestir la rue, en appelant à un sit-in national à Alger dans le courant de cette semaine. «Cette décision ministérielle n’est pas basée sur les textes de lois, elle va même à l’encontre de l’article 15 bis de la loi 14-90 relative à l’activité syndicale », lit-on dans un communiqué rendu public par la FNSJ, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP). Le ministère de la justice, qui vient à peine d’en finir avec une grave crise avec les avocats, vient ainsi d’ouvrir gratuitement un nouveau front avec les greffiers.

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Lutte contre la corruption





le 09.12.12


Le Snapap appelle au respect des engagementsLutte contre   la corruption


 



Le monde célébrera, aujourd’hui, la Journée mondiale de lutte contre la corruption.


Le Snapap saisit cette occasion pour «interpeller le gouvernement à propos du refus d’agréer l’Association nationale de lutte contre la corruption». Le Snapap invite le gouvernement à respecter l’article 13 de la Convention des Nations unies contre la corruption qui dit, dans son alinéa 1 relatif à la participation de la société civile, que «chaque Etat-partie prend des mesures appropriées… pour favoriser la participation active de personnes et de groupes n’appartenant pas au secteur public, tels que la société civile, les organisations non gouvernementales et les communautés de personnes, à la prévention de la corruption et à la lutte contre ce phénomène, ainsi que pour mieux sensibiliser le public à l’existence, aux causes et à la gravité de la corruption et à la menace que celle-ci représente.

Cette participation devrait être renforcée par des mesures consistant notamment à : a) -accroître la transparence des processus de décision et promouvoir la participation du public à ces processus ; b) - assurer l’accès effectif du public à l’information». Tout en prenant acte des textes législatifs adoptés par l’Algérie dans le domaine de la lutte contre la corruption, le Snapap relève qu’à ce jour «ces textes n’ont pas trouvé leur expression sur le terrain de la lutte contre la corruption faute d’application et de mise en œuvre de l’organe de prévention et l’office de répression». De ce fait, le même syndicat estime que l’Algérie doit respecter ses engagements internationaux et «prie instamment le gouvernement à respecter l’article 13 alinéa 2 de la Cnucc relatif à la connaissance et l’accessibilité des organes au public».


Cet aliéna précise que «chaque Etat-partie prend des mesures appropriées pour veiller à ce que les organes de prévention de la corruption compétents mentionnés dans la présente convention soient connus du public et fait en sorte qu’ils soient accessibles, lorsqu’il y a lieu, pour que tous faits susceptibles d’être considérés comme constituant une infraction établie conformément à la présente convention puissent leur être signalés, y compris sous le couvert de l’anonymat».





R. P.
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samedi 8 décembre 2012

رعت المؤتمر العاشر للمنظمة وحالت دون انضمامها إلى كنفديرالية الشغل العالمية




                                 رعت المؤتمر العاشر للمنظمة

وحالت دون انضمامها إلى كنفديرالية الشغل العالمية


                                     الجزائر تقطع الطريق على التطبيع بين إسرائيل ومنظمة الوحدة 
الإفريقية




وضعت الجزائر كل ثقلها للعودة للواجهة الإفريقية، من خلال احتضانها للمؤتمر العاشر لمنظمة الوحدة النقابية الإفريقية التي تضم 53 دولة، والذي يختتم، صبيحة اليوم، بفندق الاوراسي بالعاصمة، بعدما غابت الجزائر عن حضور أشغال المنظمة في السنوات الأخيرة.
وكشفت مصادر مسيرة لفعاليات المؤتمر لـ"الشروق" أمس، أن تكاليف اللقاء على عاتق الجزائر لوحدها وصلت 250 ألف دولار، حيث انعقد المؤتمر تحت رعاية رئيس الجمهورية، وحضر افتتاحه الوزير الأول وعدة شخصيات بارزة وسفراء
وقد دفع الصراع الحاصل في منطقة الساحل وشمال مالي إلى إدراك أهمية التكتلات والتضامن لمواجهة الخلافات، عبر العالم، من خلال الفضاءات الجغرافية القارية، فرغم بروز الجزائر كمؤسس لمنظمة الوحدة النقابية الإفريقية، وتواجد المركزية النقابية في العضوية في السنوات الأولى، غير أن دور الجزائر تراجع، واتجه بشكل كبير نحو التنظيمات الأوروبية (منظمة الشغل العالمية ومقرها سويسرا).

ووجدت الجزائر رهانات جديدة ومخاطر تحدق بالأمن القومي، أمام رغبة الكنفدرالية العالمية التي مقرها بروكسل في ضم منظمة الوحدة الإفريقية "أوزا"، حيث أن ذات الكنفدرالية "سي أس أ" تعمل على التطبيع مع إسرائيل، ومنظمة "أوزا" والتي مواقفها تحررية ضد ذلك، وهي تعترف بالصحراء الغربية، وهي عضو دائم، مما حيد المغرب عن الانضمام كعضو دائم، وتقف المنظمة إلى جانب فلسطين وبقية القضايا العادلة، ولها كلمة فيما يخص الشغل والشراكة، وقضايا الخوصصة، علما أنها عضو مراقب في الاتحاد الإفريقي، وترفض "أوزا" الانضمام إلى الكنفدرالية التي يميزها التطبيع مع الكيان الإسرائيلي، وهو ما دار خلال النقاشات في جلسة اليوم الثاني، وعبر المتدخلون عن تخوف حقيقي من تلك الرغبة التي يتبناها اتحاد الشغل التونسي، بحكم أن الاتحاد التونسي من المنادين بـ"التحرر" والديمقراطية عقب "ثورة الياسمين".

وقد وصف الأمين العام للمركزية النقابية، عبد المجيد سيدي السعيد، مطلب الأشقاء التونسيين إلى التوحيد مع الكنفدرالية بأنه "خيانة"، رافضا محاولة الانضمام للكنفدرالية، حيث إن ذلك يصي في محاولة تغير مواقف "أوزا" باسم الدعم المالي لخلق ورشات الشباب والنساء.

وقد انسحب رئيس منظمة الوحدة النقابية، حسن الصومونو، بعد قيادته التي دامت 23 سنة، وسيعين أحد الجزائريين في عضوية الأمانة العامة للمنظمة، بعد سنوات من شغور المنصب.

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http://www.elkhabar.com/ar/watan/313521.html


في برقية وجهتها إلى المحاكم والمجالس القضائية

وزارة العدل تطلق حملة لكشف انتماءات موظفيها النقابية

السبت 08 ديسمبر 2012 الجزائر: آمال ياحي


فيدرالية قطاع العدالة تدين العملية وتتهم الوزارة بخرق قوانين الجمهورية


قررت الفيدرالية الوطنية لقطاع العدالة مراسلة منظمة العمل الدولية لفضح ما وصفته ''خروقات'' وزارة العدل للقوانين وممارستها ''الإرهاب الإداري'' على الموظفين، وقد تجسد هذا، حسبها، في إرسال الوزارة برقية إلى 73 مجلسا قضائيا مرفقة باستمارة تطلب فيها بيانات شخصية للمستخدمين مع تحديد انتمائهم النقابي.



استهجنت الفيدرالية التابعة لنقابة ''السناباب'' ''الخرجة الجديدة'' للوزارة الوصية، وقال رئيسها مراد غدية، في تصريح لـ''الخبر''، إن البرقية التي وجهتها مديرية الموارد البشرية لوزارة العدل في 2 ديسمبر الجاري تنم عن وجود ''مؤامرة'' تحاك في الخفاء ضد التنظيم النقابي الذي أثبت قدرته على تجنيد المئات من أمناء الضبط وموظفي الأسلاك المشتركة في حركة أفريل المنصرم من أجل التكفل بعريضة مطالب مهنية واجتماعية جرى التفاوض عليها مع الوزارة منذ أكثر من عامين، وتدوين نتائج جلسات الحوار في محاضر رسمية لم يطبق منها أي شيء لحد الآن.

ويرى المتحدث أن محتوى البرقية الحاملة لرقم 12 ـ 231 يتعارض تماما مع تعليمات الوزير الأول عبد المالك سلال الأخيرة والتي ألزمت الهيئات الوزارية بإعادة بعث الحوار مع كافة الشركاء الاجتماعيين بدون استثناء، وكشف تلقيه تقارير من عدة محاكم ومجالس قضائية يشكو فيها كتاب الضبط تعرضهم لضغوط من مسؤوليهم المباشرين بغرض إجبارهم على إنكار انتمائهم نقابيا لفيدرالية قطاع العدالة، خاصة وأن الاستمارة تشدد على ضرورة تحديد ما إذا كان الموظف غير منخرط في أي نقابة، أو في حال العكس تجبره على ذكر النقابة التي ينتمي إليها، علما أن الوثيقة تحمل توقيع المعني بالأمر ومسؤوله المباشر.

في نفس السياق اعتبر نفس المصدر مضمون البرقية المشار إليها بالمناقض لقوانين الجمهورية خاصة القانون 90 ـ 14 الذي يرخص لأي وزارة استقاء المعلومات الخاصة بعدد الموظفين التابعين لها والمنخرطين في التنظيمات النقابية عن طريق مراسلة إما وزارة العمل أو التنظيمات النقابية الناشطة في الساحة، ولكن لجوء الوزارة إلى هذه ''المناورة'' يدل، كما يضيف غدية، على وجود ''نية مبيتة'' في إقصاء الفيدرالية من حق التفاوض باسم العمال وتمهيد الطريق أمام نقابة أخرى لم يذكرها بالاسم معروفة ''بولائها للإدارة'' بغرض القيام بهذا الدور.

ويشار إلى أن مديرية الموارد البشرية استعجلت في البرقية التي تحصلت ''الخبر'' على نسخة منها النواب العامين لدى المجالس القضائية ومحافظي الدولة في المحاكم الإدارية لموافاتها بقائمة اسمية للموظفين التابعين لجهاتهم القضائية في شكل جدول يذكر فيه النقابة المنتمين إليها، عن طريق الفاكس في أجل أقصاه نهاية الأسبوع، أي أول أمس،''ثم إرسال البطاقات محمولة بعد ذلك''.
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Communique Journée internationale contre la corruption

Alger le 08/12/2012



Communiqué
9 décembre 2012, Journée internationale contre la corruption

A l’occasion de cette journée le SNAPAP dont la lutte contre la corruption est inscrite dans ses statuts prend acte des textes législatifs adoptés par l’Algérie dans ce domaine :

• Ratification de la CNUCC (Convention des Nations-Unies Contre la Corruption) en 2003.

• La promulgation de la loi 06-01 du 20 février 2006 relative à la prévention et la lutte contre la corruption.

• Le décret présidentiel n°06-413 du 22 novembre 2006 fixant la composition, l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption.
• Le décret présidentiel 11-426 fixant la composition, l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’office central de répression de la corruption.
Cependant, jusqu’à ce jour, ces textes n’ont pas trouvé leurs expressions sur le terrain de la lutte contre la corruption faute d’application et de mise en œuvre de l’organe de prévention et l’office de répression.
A cet effet, le SNAPAP prie instamment le gouvernement à respecter l’article 13 alinéa 2 de la CNUCC relatif à la connaissance et l’accessibilité des organes au public :
2. « Chaque État Partie prend des mesures appropriées pour veiller à ce que les organes de prévention de la corruption compétents mentionnés dans la présente Convention soient connus du public et fait en sorte qu’ils soient accessibles, lorsqu’il y a lieu, pour que tous faits susceptibles d’être considérés comme constituant une infraction établie conformément à la présente Convention puissent leur être signalés, y compris sous couvert d’anonymat ».

Le SNAPAP interpelle le gouvernement à propos du refus d’agréer l’association nationale de lutte contre la corruption en respectant l’article 13 de la convention des nations-unies contre la corruption alinéa 1 relatif à la participation de la société civile :
« 1. Chaque État Partie prend des mesures appropriées….pour favoriser la participation active de personnes et de groupes n’appartenant pas au secteur public, tels que la société civile, les organisations non gouvernementales et les communautés de personnes, à la prévention de la corruption et à la lutte contre ce phénomène, ainsi que pour mieux sensibiliser le public à l’existence, aux causes et à la gravité de la corruption et à la menace que celle ci représente. Cette participation devrait être renforcée par des mesures consistant notamment à:

a) Accroître la transparence des processus de décision et promouvoir la participation du public à ces processus;

b) Assurer l’accès effectif du public à l’information; »

L’Algérie doit respecter ses engagements internationaux

Rachid MALAOUI

Président du SNAPAP





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vendredi 2 novembre 2012

المرأة المناضلة التي أربكت قوات مكافحة الشغب

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أقوى حركة احتجاجية في قطاع التربية

بدون تعليق


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اثرتعذيب قوات الامن الوحشية لاستاذة متعاقدة اثناء الحركة الاحتجاجية

اثرتعذيب قوات الامن الوحشية  لاستاذة متعاقدة اثناء الحركة الاحتجاجية


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mercredi 31 octobre 2012

Week-end de rencontre sur le journalisme citoyen








Week-end de rencontre sur le journalisme citoyen
Dans le but d’un rapprochement de vues entre des personnes  ayant les
mêmes intérêts et aspirations démocratiques en matière de liberté
d’expression et de paroles citoyennes,
JCA « journalistes citoyens d’Algérie », journal d’informations
générales en ligne  organise un  week end de  rencontre entre
journalistes citoyens dans un but de rencontres et d’échanges
d’expériences à Oran le vendredi 30 novembre et le samedi  premier
décembre 2012
Le public concerné ce sont les animateurs des sites web, blogs, pages
facebook, youtubeurs, caricaturistes, photographes, vidéastes.
Les personnes intéressées sont priées de s’inscrire en fournissant
leurs coordonnées pour contact a l’adresse suivante :
Email : sahafamouatana@yahoo.fr
JCA
http://www.jcalgerie.net
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