Le conseil national des fonctionnaires de la justice, affilié au Snapap, a réussi, dans les 3jours, son test de vérité ! Le troisième jour de la grève a été marqué par un large suivi. Cours et tribunaux du territoire national ont été complètement paralysés par le débrayage des fonctionnaires du secteur de la justice.
Les tribunaux ont été plongés dans une ambiance indescriptible et une cacophonie totale. les greffiers et les corps communs passent à l’action et “statuent” sur l’arrêt total des activités et autres missions des instances judiciaires. Seul un service minimum était assuré pour les prestations urgentes telles que la délivrance des permis d’inhumer, le dépôt de recours, appel et pourvoi en cassation. Une fois de plus, des huissiers de justice ont été appelés à la rescousse pour siéger aux postes de leurs collègues greffiers, mais ceci n’a pas été du goût des robes noires qui ont préféré demander le renvoi de leurs dossiers. La tenue de ces audiences est la seule activité que les tribunaux et des cours ont tenté de ne pas bloquer mais le reste des missions, dont les greffiers sont chargés, ont été totalement paralysées ,le SNAPAP dénonce les intimidations du procureur adjoint et le greffier en chef de la cour d’Alger Oran ,Tiaret, Sétif, Blida, Chlef,Ain Defla qui ont fermé les portes pour que les greffiers ne puissent pas sortir de leur bureau”.des procureurs généraux qui ont menacé de procéder à des ponctions salariales de trois jours. En dépit des pressions multiples et des menaces de licenciement, les greffiers ne lâchent pas prise et se disent décidés à aller jusqu’au bout de leur combat Le SNAPAP denance la diffusion avant-hier d’un communiqué falsifié portant en-tête du syndicat et signé au nom du président et commençant par des versets coraniques appelant au gel de la grève”. Une ruse qui n’a pas servi puisque le mouvement a été suivi “largement”. C’est pratiquement du “100%”, . Une première pour le secteur de la justice dont les moindres protestations sont étouffées à leurs premiers balbutiements. Jamais, en effet, un appel à la protestation d’un syndicat du secteur n’a été suivi d’une telle mobilisation. “Même les greffiers du syndicat dit de la tutelle ont répondu au mot d’ordre. Preuve que le malaise est profond”, remarquer que cette grève retardera l’examen des recours déposés par les candidats aux législatives au niveau des tribunaux administratifs. À signaler, enfin, que les greffiers luttent depuis des années pour l’amélioration de leurs conditions de travail et leur protection des abus de leurs supérieurs hiérarchiques.
Le président
Roudia Mourad
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